Auteur/autrice : Eric Coatantiec

  • Politique RSE et stratégie d’entreprise

    Politique RSE et stratégie d’entreprise

    En préambule, je précise que je pense réellement que les modes de consommations actuels et l’essor de la population sur terre incitent à se pencher sur le sujet et qu’il est urgent de réduire la pollution. Le terme urgent étant tout de même relatif étant donné que la première alerte sur les dérives liées à l’industrialisation et au développement a été lancée par le club de Rome en 1972.

    Le Club de Rome est un groupe de réflexion (think tank) international créé en 1968 et composé d’économistes, de hauts fonctionnaires et de scientifiques. Le Club de Rome est devenu célèbre en 1972 en publiant son premier rapport sur l’avenir du modèle de croissance économique

    Nombreux sont les chefs d’entreprises qui pensent que les projets RSE (responsabilité sociétale des entreprises) ne servent à rien. Un mélange entre du greenwashing pour donner bonne conscience aux clients, et un moyen d’occuper des salariés en manque d’activité.
    Ils devraient pourtant confronter leur opinion ou tout du moins leur sentiment mitigé sur l’utilité de cette démarche, aux faits. Il existe des conférences et des livres blancs, ainsi que des serious game (en anglicisme de plus pour donner de l’importance à l’action ?) permettant d’identifier l’intrication entre RSE et impact environnemental.
    Au moins pour savoir si un projet d’entreprise RSE fait sens dans une stratégie économique.

    Constat initial : La situation de la consommation humaine des ressources de la terre
    Les activités humaines ont un impact considérable sur l’environnement et la disponibilité des ressources naturelles. Elles participent à l’épuisement des ressources non renouvelables, à la déforestation, à la surconsommation d’eau, à l’épuisement des sols, à la perte de biodiversité et en fin de compte au changement climatique.
    Selon une des dernières estimations de Global Footprint Network (une organisation qui calcule cette empreinte), en 2021, l’humanité consommait les ressources naturelles de l’équivalent de 1,7 planète Terre par an. En clair, si tout le monde vivait avec le même niveau de consommation que la moyenne mondiale, nous aurions besoin de 1,7 fois la capacité de régénération de la Terre pour rendre possible cette consommation. D’où la question de promouvoir des pratiques durables, d’adopter des technologies plus propres, de réduire la consommation et de mettre en œuvre des stratégies visant à protéger et à préserver les ressources naturelles.

    consommation1-7-terre
    Source : Global Footprint Network et WWF

    Pour se faire, chacun peut connaitre comment sa consommation impacte la planète à l’aide de simulateur comme celui de l’ADEME (https://nosgestesclimat.fr/tutoriel).

    Et il en va de même pour les entreprises. Ce qui conduit à la notion de projet de type RSE.

    En quoi consiste la RSE, et quels sont les entreprises concernées

    La RSE a pour objet d’inciter les entreprises à intégrer les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec les différentes parties prenantes (employés, clients, fournisseurs, communautés locales, etc.).
    En simplifiant, les entreprises doivent/devraient toutes savoir combien leur activité génère de pollution, et quels sont les impacts sur les travailleurs qui participent à son business, de façon directe et indirecte.
    Attention la liste peut être longue, ce qui va impacter le coup global de tels projets au travers de consultants spécialisés en RSE qui vont aider à bâtir un état des lieux de la situation.

    Prenons donc un exemple d’une entreprise dans le secteur de l’habillement sur la pollution qu’elle génère et les conséquences sociales sur les individus qui y travaillent.
    De manière directe et principalement, il y aura : les bâtiments (siège social, entrepôts, magasins), les machines utilisées (en cas de fabrication locale), les outils de travail (ordinateur, téléphone, tables, chaises, imprimantes, serveurs informatiques), les véhicules détenus (consommation essence/diesel/électricité), l’énergie de chauffage des bâtiments, les salariés (qui soulèvent des cartons en entrepôts ou en magasins ou qui sont à la chaine, et qui vont développés des maladies). Brefs, l’ensemble des éléments qui localement ont un impact.
    De manière indirecte sur une liste non exhaustive, il faudra prendre en compte les éléments des sous-traitants qui participent à faire que l’entreprise peut vendre (même si ils se trouvent à l’autre bout du monde) : la fabrication des tissus/vêtements (matière première + énergie + eau), les machines utilisées, les transports nécessaires (bateaux/avion/train/camions), les conditions de travail des salariés (qui implique une responsabilité morale en cas d’accident tel qu’il s’est produit en 2013 au Bengladesh avec l’effondrement du bâtiment Rana Plaza : https://fr.wikipedia.org/wiki/Effondrement_du_Rana_Plaza)

    source : rédaction de carenews.com

    Même si le concept de RSE date des années 50, le sujet est prégnant depuis environ 20 ans en France, au travers de la loi dite de Nouvelles Régulations économiques 2001. Cette loi impose aux sociétés cotées de prendre en compte, dans les rapports annuels d’activité, les conséquences sociales et environnementales de leur activité.

    Est-ce à dire que pour toutes les autres sociétés (non côtés), la mise en œuvre d’une politique n’est pas indispensable ou même ne sert à rien ? Pas réellement. Et ça vient de ce que l’absence d’action et de communication RSE renvoie comme image sur le marché de chaque entreprise.

    Intérêts pour les entreprises à mettre en place une politique RSE

    Au-delà de l’aspect morale lié à la volonté de chaque individu chef d’entreprise de participer à l’amélioration de santé de la planète, le choix de se lancer dans de telles actions RSE n’est pas anodin. Faut-il rappeler que l’objet de l’entreprise est de faire du bénéfice ? Et que les entreprises ont bien identifié que la mesure d’impact RSE a une incidence négative sur les marges. Enfin, a priori la démarche RSE ne permet pas réellement de vendre plus ou plus cher leurs produits et services.

    Intuitivement, le chef d’entreprise pourrait ne pas faire de lien entre dépenser du temps / des ressources financières sur le sujet de la RSE et répondre à l’objectif économique de l’entreprise : vendre. Donc, considérant que seules les sociétés côtés ont l’obligation d’adresser cette action, les autres économiques pourraient croire qu’il n’y a aucun intérêt à se lancer dans de nouvelles dépenses, surtout après les différentes crises traversées ces dernières années, qui ont pu mettre à l’épreuve la trésorerie des entreprises.

    Sauf que la réponse à l’interrogation « est-ce qu’une démarche RSE peut s’intégrer à une stratégie business ? » requière une analyse poussée de la part du chef d’entreprise. Cette analyse passe une connaissance fine de ses clients et de ses concurrents.
    Un indice : ce n’est pas que financier. La tendance actuelle, émergeant au niveau de la société et des nouvelles générations de consommateurs, semble montrer que les individus-clients sont sensibles à cette approche et commencent petit à petit à réfléchir à leur mode de consommation. Ils orientent doucement leur choix vers des enseignes plus vertueuses. L’essor des magasins bio, des produits plus respectueux de l’environnement dans leur processus de fabrication, ou qui communique comme tel, ont dorénavant la faveur des clients.

    Ainsi, en reprenant l’entreprise dans le secteur de l’habillement, il est possible qu’entre deux enseignes, ayant un positionnement marketing et un mix produit équivalent, il est vraisemblable que les clients se détournent de magasins dont l’impact pollution est négatif, au profit de celui ayant fait une démarche positive au travers d’une approche RSE.

    En clair, en laissant de côté les sensibilités personnelles, les chefs d’entreprises doivent se poser les questions suivantes pour déterminer s’il leur faut lancer un projet RSE :

    • Est-ce que mes clients sont en attente d’une démarche durable vis-à-vis des produits et services de l’entreprise ?
    • Est-ce que l’image de l’entreprise sera détériorée en cas de non mise en place RSE ?
    • Est-ce les entreprises concurrentes ont démarré des démarches RSE ?

    Une démarche d’ailleurs partagées par 2029 Dirigeants ayant répondu à un sondage initié par l’entreprise Deloitte en 2020 .

    Source : The fourth industrial revolution. At the intersection of readiness and responsability

    RSE : non pour gagner, mais pour ne pas perdre

    En conclusion, la mise en place d’un projet en lien avec la RSE peut se réfléchir sous l’angle de l’impact en cas d’inaction. Si l’entreprise ne fait rien, perdra-t’elle plus de clients ou de parts de marché que si elle fait quelque chose et communique dans ce sens.
    Il n’est pas simple de répondre à cela. Mais cela donne au moins un axe de réflexion. Et pour compléter, il est bon de rappeler que sous l’inflexion des différents gouvernements, les régions accordent des aides financières aux entreprises souhaitant s’engager dans une transformation RSE. Un élément financier qui pourra jouer favorablement dans le choix final de l’entrepreneur.

  • Quelles entreprises vont  rapidement être contraintes d’utiliser l’IA et Chatgpt ?

    Quelles entreprises vont rapidement être contraintes d’utiliser l’IA et Chatgpt ?

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    Depuis son lancement, et au travers des différents articles et reportages que nous voyons, l’IA (intelligence artificielle) et ChatGPT s’imposent dans notre quotidien. Ce n’est pas complétement une nouveauté. Les ChatBots existent depuis plusieurs années. Mais ChatGPT nous a fait prendre conscience de ce qui était en train de se passer.
    Les entreprises doivent maintenant savoir à quel point elles sont concernées et comment elles doivent intégrer la question de l’utilisation dans leur activité.

    Faire une liste exhaustive des entreprises et des secteurs d’activité qui vont devoir utiliser et intégrer CharGPT dans leur mode de fonctionnement est une tâche complexe. Un peu comme si au lancement d’Arpanet en 1969 (l’ancêtre d’internet), il avait fallu faire la liste des business impactés. Comment deviner l’essor de l’e-commerce 30 ans plus tard.
    Pour autant il existe des indices qui permette de se faire certaines idées. Ils ont un point en commun : toute tâche reccurrente dont la valeur ajouté est moindre.

    Les entreprises avec un service clientèle : Celles qui ont besoin de gérer des volumes importants de demandes de renseignements des clients peuvent utiliser ChatGPT pour fournir des réponses rapides et précises aux questions courantes. Cela permet de soulager la charge de travail des agents du service clientèle et d’améliorer l’expérience client.

    Les activités avec du E-commerce : Les entreprises de commerce électronique peuvent utiliser ChatGPT pour aider les clients à trouver des produits, répondre à leurs questions sur les spécifications, les délais de livraison, les retours, etc. Cela peut contribuer à améliorer la conversion des ventes et à réduire les abandons de panier.

    Les entreprises avec assistance technique : Nombre de demande et requêtes utilisateurs quant au fonctionnement d’un produit technologique ou d’un service peut modélisé au travers de ChatGPT, afin d’aider les clients à résoudre des problèmes techniques courants. L’IA peut fournir des instructions étape par étape ou diagnostiquer les problèmes pour permettre aux utilisateurs de résoudre eux-mêmes les problèmes simples.

    La formation en ligne : Toutes les plateformes d’apprentissage en ligne peuvent utiliser ChatGPT pour fournir une assistance aux apprenants, répondre à leurs questions et leur fournir des informations supplémentaires sur les cours. Cela peut améliorer l’engagement des apprenants et faciliter leur progression dans les cours.

    Le secteur de la santé : Fournir des informations sur les symptômes courants, les maladies, les traitements, les conseils de santé généraux, etc. Cela peut aider les patients à obtenir des informations fiables rapidement et à soulager la charge de travail des professionnels de la santé.

    Enfin tous les secteurs utilisant des ressources liées aux métiers de l’informatique seront également impactés. Les développeurs seront amenés à travailler sur l’intégration de ChatGPT dans les systèmes existants. Cela aura pour but de créer du code autant que d’identifier des bugs ou des améliorations de syntaxes dans les applications.
    Les métiers liés à la gestion et à la supervision du système s’ajouteront à la liste. Les administrateurs système délègueront la surveillance et les mesures de performance du système à ChatGPT. Il pourra également gérer sans intervention humaine, les mises à jour et les correctifs de sécurité, et garantir le bon fonctionnement global du système. Le secteur de l’informatique restera malgré tout essentiel au développement, l’intégration, la maintenance et l’optimisation des systèmes utilisant ChatGPT

    Il est important de noter que l’utilisation de ChatGPT dans des domaines sensibles ou réglementés nécessitera une attention particulière pour garantir la précision des informations fournies et la confidentialité des données des utilisateurs. Pour les entreprises désireuses de mettre en œuvre le système en interne, il sera recommandé d’effectuer des tests rigoureux et de mettre en place des mécanismes de supervision pour s’assurer que les réponses de ChatGPT sont fiables et appropriées.

    Et que se passera t’il si ces secteurs d’activité décident de ne pas utiliser chatgpt ?

    Si pour autant certaines entreprises dans différents secteurs d’activité décident de ne pas utiliser ChatGPT, cela pourra avoir des conséquences organisationnelles, fonctionnelles et financières.

    Il pourra se produire une charge de travail accrue pour le personnel. Sans ChatGPT, les entreprises devront compter davantage sur leur personnel pour répondre aux demandes des clients, ce qui peut entraîner une augmentation de la charge de travail. Cela peut entraîner des retards dans les réponses aux demandes des clients et une diminution de la satisfaction client.

    Des coûts opérationnels plus élevés par rapport aux entreprises concurrentes utilisant ChatGPT. En effet, l’IA peut contribuer à réduire les coûts opérationnels en automatisant les réponses aux questions courantes. Sans cette automatisation, les entreprises seront vraisemblablement obligées d’embaucher davantage de personnel pour gérer les demandes des clients, ce qui entraînera des coûts supplémentaires.

    Une expérience client moins satisfaisante. Avec un monde ultra-connecté, les consommateurs (autant que les entreprises elles-mêmes) sont habitués à la prise en compte des demandes immédiates. Lorsque les clients ne reçoivent pas de réponses rapides et précises à leurs questions, cela peut entraîner une expérience client moins satisfaisante. Les clients peuvent se sentir frustrés ou insatisfaits, ce qui peut avoir un impact négatif sur la réputation de l’entreprise et entraîner une perte de clients.

    Des risque d’erreurs humaines : Lorsque les réponses sont entièrement dépendantes du personnel, il existe un risque accru d’erreurs humaines. Les employés peuvent fournir des informations incorrectes ou omettre des détails importants lorsqu’il ne sont pas parfaitement formés (ou dans les cas de secteurs ayant un turnover salarial important). Ceci peut entraîner des problèmes supplémentaires pour les clients et une baisse de confiance dans l’entreprise.

    Une perte de temps et d’efficacité. Sans ChatGPT, les employés devront consacrer plus de temps à répondre aux questions courantes, ce qui peut réduire leur capacité à se concentrer sur des tâches plus complexes et stratégiques. Cela peut entraîner une perte d’efficacité globale de l’entreprise.

    Il existe cependant des exception. Il est important de noter que l’utilisation de ChatGPT ne convient pas nécessairement à toutes les entreprises ou à tous les scénarios. Certaines entreprises préfèrent un contact humain direct avec les clients, et d’autres peuvent avoir des contraintes réglementaires ou de sécurité qui rendent difficile l’utilisation de solutions d’IA. Dans ces cas, d’autres moyens de fournir un soutien efficace aux clients doivent être mis en place.

    Quelle différence entre les vieux ChatBot et ChatGPT ?

    ChatGPT apporte plusieurs différenciations clés par rapport à d’autres systèmes de chatbot ou d’assistance virtuelle.

    Sa capacité de compréhension et de génération de langage naturel en fait un outil plus efficace. ChatGPT est conçu pour comprendre et générer du langage naturel de manière fluide. Il peut interpréter les questions des utilisateurs de manière contextuelle et fournir des réponses pertinentes et cohérentes. Cela permet des interactions plus naturelles et une meilleure expérience utilisateur.

    ChatGPT dispose d’une capacité d’apprentissage et une adaptabilité que n’avait pas les ChatBot. Il évolue en continu, il peut être adapté à des domaines spécifiques et peut apprendre de nouvelles informations à mesure qu’il interagit avec les utilisateurs. Il peut même être entraîné avec des données spécifiques à l’entreprise pour mieux comprendre les besoins et les préférences des utilisateurs. ça permet de personnaliser les réponses et d’améliorer la précision au fil du temps.

    Il dispose d’une capacité à traiter des informations complexes, ce que ne fait le ChatBot. ChatGPT est capable de traiter des informations complexes et de fournir des réponses détaillées sur une large gamme de sujets. Il peut effectuer des recherches en temps réel pour obtenir des informations actualisées et fournir des explications approfondies. Cela permet de répondre aux questions plus avancées des utilisateurs.

    Il est conçu pour fournir une expérience de conversation plus naturelle et engageante ; Cela s’apparente à la notion d’interaction conversationnelle telle qu’elle existe dans la vie de tous les jours (et qui pourrait faire croire qu’on est face à un humain). Il peut gérer des interactions multi-tours, où les utilisateurs peuvent poser plusieurs questions successives et le modèle peut suivre le contexte de la conversation. Cela permet des échanges plus fluides et une meilleure compréhension des besoins des utilisateurs.

    Il est pourvu d’une polyvalence et d’une adaptabilité pouvant l’intégrer à différentes plateformes, comme les sites web, les applications mobiles ou les messageries instantanées. Il peut être utilisé dans une variété de secteurs et adapté à différents cas d’utilisation, ce qui en fait une solution polyvalente pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises.

    Ces différenciations font de ChatGPT un outil puissant pour fournir une assistance virtuelle efficace et améliorer l’expérience utilisateur dans de nombreux domaines.

    Avancer avec ChatGPT ou disparaitre : la seule issue ?

    L’évolution de la société et le vieillissement de la populations invitent à penser que tous les retraités ne seront pas remplacés sur le marché du travail. Et sauf dans le cas où ces derniers n’occupaient pas des fonctions essentielles, il est fort probable que les entreprises digitaliseront les fonctions laissées vacantes. Sans doute, ChatGPT va pouvoir remplir des tâches pour lesquelles l’intervention humaine est évitable.

    Personne aujourd’hui ne se choque de ne plus voir sur les chaines d’assemblages des humains en train de serrer des boulons comme le faisait Charlie Chaplin dans les Temps Modernes. Il est même possible que la génération Z, en voyant aujourd’hui le film puissent se demander comment il était possible de travailler toute une vie dans ces conditions.

    En clair, ChatGPT va aider les entreprises à produire (plus/mieux) avec moins de salariés. L’évolution en marche peut effrayer. Comme se fut le cas pour tout ceux concerner par les métiers automatisables. Avec l’IA et ChatGPT, une marche a été franchie. Elle est peut être plus grande que celles des dernières révolutions technologique. Il convient de s’adapter si nous ne voulons pas être avalés par la vague technologique.

     

  • La vulnérabilité des PME et TPE aux cyberattaques

    La vulnérabilité des PME et TPE aux cyberattaques

    Les cyberattaques et les ransomwares associés étaient jusqu’à présent exclusivement destinés aux grosses entreprises privées ou publiques. L’intérêt des attaquants étaient alors de subtiliser et/ou de crypter les données pour réclamer ensuite une rançon en échange de la restitution des données ou de la clef permettant de décrypter.

    Mais avec le temps les grandes entreprises ont su faire face. Elles ont développé des programmes de résistance aux cyberattaques. En conséquence, à l’image de l’évolution des espèces dans la nature, les attaquants se sont adaptés et ciblent dorénavant les plus fragiles, les moins bien préparées : les PME (Petites et Moyennes Entreprises) et TPE (Très Petites Entreprises). Ces dernières sont les plus vulnérables aux escroqueries et au piratage en ligne.

    Preuve que la situation inquiète, le gouvernement exhortent régulièrement les chefs d’entreprises à renforcer leur cybersécurité. Au travers de la BPI ou l’ANSI, il communique régulièrement auprès des PME/TPE pour qu’elles s’organisent face aux risques de cyberattaques.

    Jusqu’à présent les entreprises françaises ont pu éviter le chaos, mais le gouvernement et les experts ont averti que les petites entreprises restent fragiles dans ce domaine, car elles manquent de ressources et de connaissances pour se protéger des cyber-escrocs.

    Les attaques sont particulièrement dévastatrices pour les petites entreprises, qui subissent des atteintes à leur réputation et sont confrontées au dilemme de payer ou non la rançon. Les gouvernements recommandent de ne pas payer les criminels, car il n’existe aucune certitude que ces derniers respectent leur promesse et rendent les données à leurs propriétaires chefs d’entreprise.

    Pourquoi les PME/TPE sont démunies face aux cyberattaques ?

    Les PME et TPE, concentrées sur leur métier propre ont des ressources limitées en informatique, et manquent de connaissances spécialisées en matière de cybersécurité. Les principaux problèmes auxquels elles doivent faire face sont nombreux :

    1. Manque de ressources : Les PME et TPE ont souvent des budgets et des effectifs limités pour investir dans des mesures de sécurité appropriées. Elles peuvent ne pas disposer des ressources financières nécessaires pour mettre en place des systèmes de sécurité sophistiqués, recruter du personnel spécialisé ou former leurs employés à la sécurité informatique.
    2. Faible sensibilisation à la sécurité : Les PME et TPE peuvent manquer de sensibilisation et de compréhension des risques liés à la cybersécurité. Les propriétaires d’entreprises et les employés peuvent ne pas être conscients des bonnes pratiques de sécurité informatique, tels que la création de mots de passe forts, la protection des données sensibles ou la reconnaissance des techniques de phishing.
    3. Manque de mises à jour et de correctifs : Les petites entreprises peuvent négliger les mises à jour régulières des logiciels et des systèmes d’exploitation, ainsi que l’application de correctifs de sécurité. Cela laisse leurs systèmes vulnérables aux attaques exploitant des failles connues.
    4. Utilisation de logiciels obsolètes : Les PME et TPE peuvent continuer à utiliser des logiciels obsolètes ou non pris en charge, ce qui signifie qu’elles ne bénéficient pas des mises à jour de sécurité nécessaires pour protéger leurs systèmes contre les nouvelles menaces.
    5. Accès non sécurisé aux données : Les entreprises de petite taille peuvent ne pas mettre en place des mesures adéquates pour sécuriser l’accès à leurs données sensibles. Cela peut inclure l’absence de pare-feu, l’utilisation de mots de passe faibles ou partagés, ou l’accès non restreint aux informations confidentielles.
    6. Manque de sauvegardes régulières : Si une PME ou une TPE ne dispose pas de sauvegardes régulières de ses données, elle peut être plus vulnérable aux attaques de ransomware ou aux pertes de données catastrophiques. La récupération des données peut être coûteuse, voire impossible, sans des sauvegardes adéquates.
    7. Relations avec des tiers : Les petites entreprises travaillent souvent avec des fournisseurs externes, des sous-traitants ou des prestataires de services. Si ces tiers ne mettent pas en place des mesures de sécurité solides, cela peut entraîner une exposition aux cyberattaques à travers les canaux de communication ou les systèmes partagés.

    Comment identifier une cyberattaque ?

    La liste des attaques cyber est sans fin. Depuis 1989, date de la première apparition du ransomware Cyborg Trojan, les ransomware se nomment CryptoLocker, Winwebsec ou WannaCry. Les symptômes se ressemblent et sont généralement les suivants : Un écran d’ordinateur bloqué ou qui affiche un message d’erreur ; des fichiers qui ne s’ouvrent plus, ou qui contiennent des lettre incompréhensibles (chiffrement des données).

    Dans nombre de cas, les personnes qui les dirigent ou travaillent dans les PME/TPE ne sont pas pleinement conscientes des risques et n’ont pas les outils disponibles pour les atténuer.

    L’identification précoce d’une cyberattaque est essentielle pour minimiser les dommages potentiels. Voici quelques signes courants qui peuvent indiquer qu’une cyberattaque est en cours :

    1. Activité réseau suspecte : Des anomalies sur le réseau, telles que des connexions sortantes non autorisées, des pics de trafic inhabituels ou des communications vers des adresses IP suspectes. Des changements soudains dans les modèles de trafic peuvent être le signe d’une activité malveillante.
    2. Comportement anormal des systèmes : Des comportements inattendus des systèmes informatiques, tels que des redémarrages fréquents, une lenteur excessive, des pannes fréquentes ou des erreurs système inexpliquées. Ces signes peuvent indiquer la présence d’un logiciel malveillant ou d’une tentative d’intrusion.
    3. Alertes de sécurité : Avec des outils de sécurité tels que des pare-feu, des systèmes de détection d’intrusion ou des solutions de prévention des intrusions, identifier les alertes générées. Les alertes de sécurité peuvent indiquer des tentatives d’exploitation, des tentatives d’accès non autorisé ou d’autres activités suspectes.
    4. Accès non autorisé aux comptes : Des activités inhabituelles sur les comptes d’utilisateurs, comme des connexions à partir de lieux inhabituels, des changements de mots de passe non autorisés ou des activités de messagerie suspectes, peuvent indiquer une tentative d’accès non autorisé.
    5. Messages ou demandes de rançon : Les cyberattaques telles que le ransomware peuvent être annoncées par des messages de rançon qui demandent un paiement pour restaurer l’accès à vos données ou à vos systèmes.
    6. Modifications inattendues des fichiers ou des données : Des modifications non autorisées des fichiers, des dossiers ou des données, peuvent être le signe d’une intrusion ou d’une compromission ; fichiers corrompus, extensions de fichier modifiées ou données altérées.
    7. Signaux provenant d’employés : Les employés peuvent parfois remarquer des comportements ou des incidents suspects. Il importe de les encourager à signaler tout incident de sécurité ou tout comportement inhabituel dont ils sont témoins.

    Quelles sont les solutions à mettre en œuvre par les PME/TPE pour faire face aux cyberattaques

    Pour faire face aux cyberattaques, il est important de mettre en place un ensemble de solutions de cybersécurité pour protéger les systèmes, les données et les activités en ligne. Voici quelques mesures essentielles à prendre :

    1. Utilisation de logiciels de sécurité : Installez et maintenez à jour des logiciels antivirus, des pare-feu et des systèmes de détection d’intrusion sur tous vos dispositifs informatiques. Ces outils aident à détecter et à bloquer les logiciels malveillants, les attaques et les comportements suspects.
    2. Mises à jour régulières des logiciels et des systèmes d’exploitation : Assurez-vous que tous vos logiciels, systèmes d’exploitation et applications sont régulièrement mis à jour avec les derniers correctifs de sécurité. Cela réduit les risques liés aux vulnérabilités connues.
    3. Utilisation de mots de passe forts : Encouragez l’utilisation de mots de passe forts et complexes pour tous les comptes et les accès aux systèmes. Les mots de passe doivent être uniques, longs, inclure une combinaison de lettres, de chiffres et de caractères spéciaux, et être changés régulièrement.
    4. Authentification à deux facteurs (2FA) : Activez l’authentification à deux facteurs pour tous les comptes et les services qui le permettent. Cela ajoute une couche de sécurité supplémentaire en demandant une deuxième forme d’identification, comme un code généré sur un appareil mobile, en plus du mot de passe.
    5. Sensibilisation à la sécurité : Organisez des sessions de formation et de sensibilisation à la sécurité pour vos employés, afin de les informer sur les bonnes pratiques de sécurité informatique, comme la gestion des mots de passe, la reconnaissance des attaques de phishing et la protection des données sensibles.
    6. Politiques de sécurité et accès restreint : Établissez des politiques de sécurité claires et des procédures d’accès restreint pour les employés, en leur accordant uniquement les autorisations nécessaires pour effectuer leurs tâches. Limitez l’accès aux données sensibles uniquement aux employés qui en ont besoin.
    7. Sauvegardes régulières des données : Effectuez régulièrement des sauvegardes de toutes vos données importantes et assurez-vous qu’elles sont stockées en toute sécurité hors site. Cela permet de minimiser les pertes de données en cas de ransomware ou d’autres attaques.
    8. Surveillance du réseau : Mettez en place des systèmes de surveillance et de détection des intrusions pour surveiller en temps réel les activités réseau et détecter les comportements suspects. Cela peut aider à identifier rapidement les attaques et à prendre des mesures correctives.
    9. Gestion des correctifs : Maintenez une politique de gestion des correctifs pour vous assurer que tous les logiciels et les systèmes sont régulièrement mis à jour avec les derniers correctifs de sécurité. Automatisez si possible ce processus pour une meilleure efficacité.
    10. Évaluation régulière de la sécurité : Effectuez des audits de sécurité réguliers pour évaluer l’état de votre infrastructure informatique, identifier les vulnérabilités et prendre des mesures pour les corriger.

    Conclusion pour parer aux cyberattaques

    Les PME/TPE doivent avoir conscience de l’enjeu de la sécurité informatique et des cyberattaques qui inondent aujourd’hui les réseaux. Etablir des politiques et des procédures de sécurité claires dans votre organisation afin que les employés sachent comment signaler les incidents et à qui s’adresser en cas de soupçon de cyberattaque. La sensibilisation à la sécurité et la formation régulière du personnel aident à renforcer la capacité des entreprises à identifier et à répondre rapidement aux cyberattaques.

    Enfin, il est également recommandé de consulter des experts en sécurité informatique.

  • Stratégie d’entreprise : un dessin mieux qu’un long discours

    Stratégie d’entreprise : un dessin mieux qu’un long discours

    Les entreprises détiennent aujourd’hui de plus en plus d’informations. Elles proviennent des collectes de données interne à l’entreprise mais aussi issues de l’externe via des pratiques de growthhacking ou d’extraction de bases de données ouvertes (opensource). Elles concernent les élément liés à l’activité de l’entreprise, mais aussi celles liées au personnel.

    Malgré la résurgence de solutions telles que les outils de Business Intelligence (BI), les tableaux de bord et les feuilles de calcul, les organisations ne sont toujours pas en mesure d’exploiter pleinement le potentiel caché dans leurs données.

    Les tableaux de bord et les feuilles de calcul peuvent indiquer ce qui se passe et avec l’aide d’un bon analyste, il est possible de définir des actions en vu d’optimiser l’activité. Pour autant, dans la plupart des cas cette information est sans valeur, car elle est difficielemnt transmible à toutes les parties prenantes (commerce, marketing, ressources humaines, production).

    Alors, comment les entreprises peuvent-elles transformer leur data center en un centre de profit, où toutes les parties prenantes bénéficient d’un accès à des données pertinentes, partagées dans un langage et un format qui leur conviennent ?

    La réponse est simple :

    Communiquez / faites un dessin

    En d’autres termes il s’agit d’adopter la méthode du storytelling et de l’infographie dans votre entreprise. La narration via des données visuelles rend possible une communication efficace. Il peut être utilisé pour mettre en contexte les informations sur les données et inspirer l’action des collaborateurs.

    Il est à noter que pour rendre la donnée intelligible, il est possible de jouer sur la taille des caractères, sur la couleur des mots et sur l’orientation que prendra la lecture. Le risque étant qu’une cinématique de lecture complexe du dessin peut finir par le rendre incompréhensible.

    Il s’agit d’une représentation visuelle des données des Centers for Disease Control, OMS (par David McCandless/informationisbeautiful.net).

    Comment élaborer une bonne infographie ?

    Une bonne infographie s’appuie sur trois composants principaux :

    Données, narration et visuels.

    Le composant de données est simple, nous devons disposer de données précises pour obtenir des informations correctes. Le composant visuel nous permet de repérer les tendances et les modèles dans les ensembles de données, qui ne sont pas facilement visibles dans les lignes et les colonnes des feuilles de calcul.

    La narration de données consiste à communiquer efficacement vos informations, en donnant une voix à vos données

    Les composantes narratives qui concernent le langage simple utilisé pour décrire les données peuvent être considérées comme donnant une voix aux données. Chaque point de données est un personnage dans une histoire – un protagoniste – avec sa propre histoire à raconter. Combinés ensemble, le récit, les données et les visuels peuvent créer des récits de données qui stimulent le changement dans les entreprises.

    Le Data Storytelling n’est pas un nouveau concept. Les entreprises s’y essaient depuis de nombreuses années maintenant et ont connu du succès.

    A titre d’exemple Deezer a chercher a comprendre les habitudes de leurs clients au travers la narration des données et ainsi mieux communiquer avec eux.

    Ces dernières années, cette entreprise, application musicale, envoie des récapitulatifs mensuels à ses clients sous la forme d’un e-mail ou sur l’application, afin d’encouragé à la fois les créateurs de contenu musical/podcast et les auditeurs à publier sur leurs réseaux sociaux. Chacune des parties tirent des statistiques intéressantes, telles que le nombre de minutes pendant lesquelles ils ont écouté de la musique sur leur application. C’est une façon engageante de communiquer la valeur de leur service au lieu de simplement leur envoyer une facture ou de simples remerciements pour nous avoir fait confiance.

    Pourquoi la narration de données est-elle puissante ?

    Historiquement, les cultures et les sociétés ont raconté des histoires ; des peintures rupestres aux romans en passant par les films ; les histoires ont été la forme primordiale pour la transmission d’informations significatives.

    Les premières formes connues de narration sont les peintures rupestres, la plus ancienne découverte en 1940. La plus ancienne peinture rupestre connue est un pochoir à main rouge dans la grotte de Maltravieso, Cáceres, Espagne . Il a été daté de 64 000 ans et a été fabriqué par un Néandertalien.

    Les faits présentent simplement des données ; tandis que le récit d’une histoire fournit un contexte, qui augmente notre compréhension et génère des informations précieuses.

    La narration moderne se trouve dans nos cinémas, nos télévisions, nos journaux et Internet ; tout média que nous consommons a le potentiel de raconter une histoire. Même dans le domaine de l’éducation, les leaders de ce secteur utilisent désormais le pouvoir de la narration. Par exemple, une analyse des séries de vidéos éducatives et informatives populaires, TED Talks, a révélé que les histoires représentent au moins 65 % du contenu . Pourquoi? Parce que les histoires ont toujours été une forme plus facile pour la transmission d’informations significatives.

    L’utilisation d’histoires pour se souvenir – connue sous le nom de méthode de l’histoire – est une technique simple utilisée par les champions de la mémoire. L’efficacité de la méthode est enracinée dans l’utilisation de la capacité des récits à aider le processus de mémorisation, via l’aspect émotionnel d’une histoire qui peut engager plus de parties du cerveau , rendant l’histoire et ses éléments plus faciles à mémoriser.

    Pourquoi la narration de données est-elle l’avenir ?

    La narration de données est une méthodologie de communication d’informations, adaptée à un public spécifique, avec un récit convaincant. Ce sont les dix derniers pieds de votre analyse de données et sans doute l’aspect le plus important.

    De manière évolutive, en tant qu’humains, nous sommes naturellement câblés pour partager des histoires comme moyen de partager des informations.

    Selon certaines théories, la narration était le principal moyen de transmettre des informations à de vastes groupes de personnes, entraînant la formation de cultures telles que nous les connaissons aujourd’hui et permettant un succès évolutif à travers les générations.

    Aujourd’hui, avec tant de données à notre disposition, seule la narration de données peut donner une perspective humaine au monde de plus en plus complexe et en évolution rapide de l’ère numérique.

    Le data storytelling fusionne quatre domaines d’expertise clés :

    La science des données qui extrait des connaissances et des idées à partir de données, les rendant facilement disponibles.

    La narration qui permet de transmettre une véritable compréhension du contexte et d’identifier les enjeux cachés dans les données fournies.

    La visualisation, au travers des tableaux de bord est devenue une solution naturelle pour nous aider à comprendre les grandes quantités de données collectées. La transformation des données en graphiques offre des données en un coup d’œil, sans le contexte nécessaire pour expliquer pourquoi quelque chose s’est produit.

    Le récit, en tant qu’élément vital d’une histoire, augmente notre pleine compréhension de nouvelles informations.

    Depuis lors, nous générons une quantité giganntesque de données avec le cloud computinget l’évolution de la puissance de calcul pour les traiter. Nous sommes en ce moment dans une position dans laquelle nous comprennons les données plus rapidement.

    En Conclusion

    Pour toute organisation, le storytelling est un moteur de changement efficace. Ce média aide les dirigeants à comprendre rapidement les données et à les persuader qu’une action conduira à des résultats souhaitables. Il faut peut de temps pour comprendre une infographie avec précision ; La simple visualisation même contenant des données complexes, permet d’améliorer la performance organisationnelle.

  • Pourquoi de plus en plus de marques devraient prendre exemple sur le Unboxing ?

    Pourquoi de plus en plus de marques devraient prendre exemple sur le Unboxing ?

    Les vidéos d’unboxing sont devenues un moyen légitime de gagner l’intérêt et la confiance des clients. Cette nouvelle tendance disponible sur les plateforme vidéo (youtube, dailymotion) permet aux marques de développer une personnalité, et est plutôt bien accueillie par les millennials. En outre, elle aide les consommateurs à surmonter les problèmes de confiance envers un produit ou une entreprise.

    Ce phénomène est presque devenu un phénomène culturel . Initalement prévues pour des produits de consommation, ces vidéos mettent en scène des personnes qui ouvrent un emballage et examinent son contenu. Cela a commencé avec des passionnés de certains produits ou de marques, et ont depuis été généralisé sur des produits tels que des voitures ou des voyages.

    Les vidéos d’unboxing – dont le contenu est généré par les utilisateurs – permettent aux clients potentiels des marques de connaître le point de vue de leurs pairs sur les produits. Un équivalent de ce que pouvait être l’avis de vos proches ou de vos amis.

    Voir avant d’acheter

    Souvent, les « Unboxers » comptent parmi les plus grands fans d’une marque, et leurs avis – positifs ou négatifs – peuvent influencer les autres consommateurs. L’emballage et les vidéos d’évaluation des produits sont également un excellent moyen pour les clients d’obtenir un avis sur un article avant de l’acheter.

    Avec l’augmentation des achats en ligne, l’unboxing est un moyen de voir et d’en savoir plus sur le produit. La tendance permet aux consommateurs d’accéder à un niveau d’information qu’ils n’obtiendraient pas autrement par le biais d’un avis écrit sur un produit. Le fait d’avoir une vidéo offre un caractère authentique, ce qui confère une crédibilité aux yeux de celui qui en est le témoin.

    D’une certaine manière, les vidéos d’unboxing sont devenues un substitut à l’expérience d’achat du monde réel. Cela correspond à une anticipation de l’achat, et fournit des informations utiles sur le produit. Selon Google, 62 % des consommateurs qui regardent des vidéos de déballage font ensuite des recherches sur un produit. Ce type d’approche permet aux marques d’utiliser les plateformes vidéo pour guider le consommateur tout au long de son parcours d’achat. L’unboxing est devenu un élément important du processus de recherche des consommateurs.

    Ce qui compte, c’est l’expérience de découverte

    La tendance à l’unboxing met en lumière l’emballage : le graphisme, le texte, la construction, la présentation du produit et aide les consommateurs.

    Avant cela, la recherche et l’évaluation des produits étaient principalement axées sur le produit lui-même, mais les vidéos d’unboxing ont fait de l’emballage lui-même un point central et un élément à prendre en considération lors de la recherche d’un produit. Ces vidéos soulignent l’importance de l’emballage dans le paysage en expansion du commerce électronique.

    Créer du contenu

    Il en résulte de cette tendance de prise d’information, et en cas de recherche infructueuse sur YouTube pour des vidéos unboxing spécifiques, les marques ont tout intérêt à créer elles-mêmes du contenu pour aider leur potentiels consommateurs.

    Bien qu’il soit encore principalement généré par les utilisateurs, le mouvement n’a cessé de prendre de l’ampleur. Nombre de marques se prennent d’ailleurs au jeu et créer leurs propres vidéos d’unboxing. Avec un recul de l’impact des publicités sur les médias conventieonnels (lié à la réduction du nombre d’heures passées en moyenne devant un écran TV), les marques se réinventent pour contrôler l’expérience client. Samsung pour son téléphone Galaxy S6, les magasins Toys’R Us, ou Microsoft avec la Xbox ont été amenés à créer leurs propres vidéos. Similaires à ce que les consommateurs créent eux-mêmes, les marques cherchent à duppliquer le succès de ce format vidéo.

    Dans la mouvance d’une nouvelle communication

    Avec près de 100 millions de vidéos disponibles sur YouTube, l’unboxing n’est plus une source de contenu de niche – c’est un nouveau mode de vie pour les clients qui peuvent obtenir des critiques et des aperçus des produits d’une marque.
    Cette approche est devenue une priorité pour les marques. Celles qui n’y sont pas encore, doivent réfléchir à l’impact que cela aurait sur leur essor dans les années à venir.

  • Mieux comprendre les processus de décision des acheteurs

    Mieux comprendre les processus de décision des acheteurs

    La possibilité de faire des recherches est devenue plus rapide et plus facile que jamais. En tant que consommateurs, nous sommes confrontés non seulement à une augmentation de l’information, mais aussi à la disparition des barrières géographiques à l’achat.

    Le nouveau consommateur est moins influencé par ce qu’on lui dit et plus par ce qu’il découvre. Comprendre le processus de prise de décision du nouveau consommateur et la manière d’utiliser Internet et les médias sociaux pour créer un lien entre la prise de conscience et l’achat, devient une obligation.

    Comment c’était avant ? Processus de décision traditionnel

    La théorie du marketing a traditionnellement décrit le processus de prise de décision du consommateur comme passant par 5 étapes, avec des stratégies pour maximiser l’opportunité d’attirer et de maintenir le consommateur à chaque étape.

    Reconnaissance du besoin. Lorsque le consommateur sent qu’il a un besoin non satisfait, cela crée une motivation pour agir ; Il a vu par exemple une publicité TV.
    Identification des alternatives. La recherche du consommateur commence ; elle peut porter sur différentes catégories pour répondre à ses besoins ainsi que sur différentes marques ou fournisseurs. Possible au travers des journaux, catalogues.
    Évaluation des solutions de rechange. Le consommateur compare ses options ; il peut chercher des offres, des opinions d’amis, de parents et d’organismes respectés.
    Décision d’achat. Une fois la décision prise sur ce qu’il faut acheter, le consommateur va maintenant prendre une série de petites décisions, notamment sur le lieu, le moment et le mode d’achat, jusqu’à l’achat proprement dit.
    Comportement après l’achat. Le consommateur sera soit satisfait, soit mécontent de son achat.

    Mais avec Internet, l’effet en ligne est apparu

    L’utilisation et la démocratisation d’internet à accéléré le processus de prise de décision.

    Reconnaissance du besoin : le consommateur découvre le produit via différents canaux informations ; Un ami lui en parle ; Il reçoit également un e-mail contenant un lien Youtube d’une présentation du produit (unboxing) ; Un groupe Facebook commence à en parler ; le produit est en tête des tendances sur Twitter.
    Identification et évaluation des alternatives : le site Web du fabricant distille des informations sur les spécificité techniques et les cas d’usage. Les blogs fournissent des articles expliquant pourquoi il devient impérieux d’acheter le produit. Et s’il n’est pas encore sorti, une inscription sur un site marchand permet d’être informé dès la disponibilité.
    Décision d’achat : la commande du produit se fait en ligne ; la livraison est effectuée le lendemain.
    Comportement après l’achat : Le consommateur se prend en photo avec le produit (que ce soit un téléphone, ou une voiture électrique) et publie le tout sur son compte Facebook pour dire à quel point il est content.

    Avec l’augmentation du nombre d’informations, il apparaît que l’identification et l’évaluation des alternatives fusionnent en une seule étape ; elles sont effectuées simultanément, le consommateur rassemblant des informations provenant de sources multiples.

    Comment conquérir de nouveaux consommateurs

    Les marques doivent maximiser leurs connexions avec les nouveaux consommateurs

    Augmenter la notoriété
    Optimiser pour être vu dans les résultats de recherche
    Utiliser les médias sociaux pour créer un nom de marque
    Utiliser la publicité par paiement au clic pour atteindre vos consommateurs.
    Faire de la publicité dans les journal spécialisés
    Renforcer la crédibilité de la marque
    Rendre la page d’accueil des sites attirantes (quelques secondes pour convaincre un internaute de rester).
    Utiliser un blog.
    Faire en sorte que les offres soient claires et faciles à comprendre
    Utiliser les communiqués de presse pour qu’ils soient relayés sur d’autres plateformes.
    Convertir en ventes
    Offrir un service que les concurrents ne proposent pas (ou ne peuvent pas proposer).
    Récompenser les achats réguliers
    Ajouter de la valeur (sans réduire le prix).
    Inciter à partager
    Demander des avis et des recommandations
    Utiliser les médias sociaux pour remercier les clients importants

    En conclusion

    Les temps et l’accès à l’information ayant changé, les marques doivent repenser leurs rapports à leur client et les moyens d’atteindre ou recruter les nouveaux

  • Efficacité commerciale et adoption des produits

    Efficacité commerciale et adoption des produits

    Les entreprises proposant des services en SaaS doivent s’assurer que ce derniers soient constamment mis à jour pour répondre aux besoins des clients. Étant donné que les flux de revenus des SaaS proviennent principalement des abonnements, il est indispensable de s’occuper de ces abonnés. L’acquisition de connaissances sur le comportement de vos clients peut faire une énorme différence dans la manière dont votre entreprise décide d’améliorer l’expérience client ou de se transformer numériquement dans les années à venir.
    Les logiciels et les stratégies de gestion de la relation client (CRM) contribuent grandement à améliorer l’efficacité de votre entreprise SaaS. Une stratégie CRM complète facilitera la gestion et l’analyse des interactions et des données de vos clients, ce qui vous permettra de nouer plus facilement des relations avec vos clients et de comprendre leurs besoins. Vous serez en mesure de gérer les relations à grande échelle, avec une capacité accrue à personnaliser, automatiser et optimiser l’expérience de vos clients.

    Comme pour toute entreprise, il est essentiel de comprendre vos difficultés et vos objectifs actuels avant de mettre en œuvre un CRM.

    • Tenez compte de la capacité de votre équipe de vente, de vos sources de revenus, des fonctionnalités de votre logiciel qui fonctionnent actuellement et de celles qui ne fonctionnent pas.
    • Réfléchissez à la direction dans laquelle vous envisagez la croissance de votre entreprise, à l’identité de vos clients (par exemple, entreprises, PME ou entrepreneurs individuels) et au type exact de produit ou de service que vous fournissez.
    • Demandez-vous si votre activité SaaS nécessite une attention particulière de la part du client ou si le service est accessible aux clients de manière entièrement autonome, comme une plateforme en libre-service.

    Ces considérations vous aideront à comprendre les caractéristiques précises que votre CRM doit prendre en charge.

    Efficacité Business

    Les CRM fonctionnent extrêmement bien en tant que système d’information sur les ressources humaines (SIRH). En tant qu’outil de gestion de la productivité, les CRM peuvent planifier des tâches, gérer votre calendrier, gérer vos documents, orchestrer le flux de travail et vous aider à collaborer avec votre personnel.

    Vous pouvez également entreprendre une planification des ressources de l’entreprise (ERP) et une gestion des actifs numériques (DAM) à travers un CRM. Les contrats tels que les accords de confidentialité, les bons de commande, les devis et les factures peuvent également être gérés de manière transparente par un CRM, soit à l’intérieur du CRM, soit par le biais d’une intégration avec un logiciel tel que PandaDoc, qui est une excellente option de gestion des contrats en ligne. De nombreux fournisseurs de logiciels de webinaires proposent également une intégration facile avec votre CRM. Par exemple, si vous utilisez Airmeet.co, vous pouvez le relier à votre CRM afin d’identifier et d’entretenir des pistes potentielles en fonction de l’engagement en ligne lors d’événements virtuels.

    Les systèmes fonctionnent beaucoup plus efficacement lorsque chaque personne de chaque équipe est sur la même longueur d’onde. Plutôt que d’utiliser cinq à dix plateformes différentes pour des services distincts (courrier électronique, suivi des prospects, webinaires, conception de sites Web, gestion des contrats, etc.), il est judicieux d’utiliser une seule plateforme qui offre toutes ces fonctionnalités en même temps.

    Puisque les entreprises SaaS ont pour vocation de fournir des logiciels utiles et efficaces, il est logique que les opérations de l’entreprise soient intégrées et centralisées. Il y a des avantages spécifiques au SaaS à opter pour un logiciel complet, tel que HubSpot, qui intègre presque toutes les fonctionnalités disponibles dans un CRM.

    Adoption et usage du produit

    En ce qui concerne le suivi de l’utilisation du produit, la plupart des entreprises SaaS utilisent les fonctions de reporting, de suivi et de gestion du pipeline des CRM. Une caractéristique immédiate à prendre en compte est la capacité logicielle complète, car sans elle, les entreprises SaaS risquent d’avoir des difficultés, car il est nécessaire que la plateforme gère les données des utilisateurs de manière sûre et sécurisée – par exemple, chaque fois qu’un utilisateur saisit ses coordonnées sur une application ou lorsqu’une personne souscrit à un abonnement.

    Les analyses web qu’un CRM peut suivre, qu’il s’agisse de ce que les contacts ont cherché sur Google ou du nombre de FAQ qu’ils ont lues sur votre site web, sont cruciales pour toute entreprise SaaS, car elles vous permettent de visualiser le cycle de vie complet de vos clients et la façon dont ils interagissent avec votre logiciel SaaS. Les analyses peuvent vous aider à prendre des décisions cruciales, comme déplacer des fonctions inutilisées sur l’application pour gagner en visibilité ou proposer une autre fonction. Elles peuvent également réduire le taux de désabonnement en identifiant les fonctions que les clients utilisent le plus régulièrement et en investissant davantage dans ces fonctions.

    Les entreprises peuvent envisager d’utiliser un logiciel supplémentaire pour travailler en tandem avec leur CRM afin de faciliter d’autres éléments clés de l’adoption d’un produit, comme l’accueil des utilisateurs en toute transparence. Pendo.io, par exemple, est une excellente option logicielle robuste pour automatiser l’accueil des utilisateurs de logiciels.

    En fin de compte, un CRM n’est pas seulement là pour aider les entreprises SaaS à fonctionner plus facilement et plus efficacement, mais aussi pour mieux comprendre comment leurs clients utilisent et adoptent leurs services, sans oublier d’augmenter la valeur de l’abonnement pour le client en général.

  • Optimisez votre cycle de vente avec le SAAS

    Optimisez votre cycle de vente avec le SAAS

    Les entreprises doivent satisfaire les clients tout au long de leur cycle de vie afin d’avoir un cycle de vente efficace, d’augmenter les revenus et de réduire les désistements. Cela signifie qu’il faut développer des relations étroites et à long terme avec les clients, en encourageant un cycle récurrent d’attentes satisfaites. Les résultats commerciaux positifs sont très simples pour les entreprises : établir des relations avec le client lorsqu’il essaie, achète, met à niveau et recommande auprès de ses contacts votre solution.

    La satisfaction client stimule les ventes ; C’est d’autant plus vrai pour les entreprises qui proposent des solutions en SaaS (Software as a Service) qu’elles entretiennent des relations permanentes avec leurs clients, souvent grâce à leur modèle d’abonnement. Cela encourage l’attachement à un produit/service et la fidélité pour les années à venir.

    L’alignement des clients SaaS consiste à aligner les objectifs et les actions du client sur les objectifs et les actions de l’entreprise à chaque étape du cycle de vie du client SaaS. Pour augmenter les revenus et réduire le taux de désabonnement, il est important de créer de la valeur tout au long du cycle de vie du client.

    Les facteurs qui affectent les cycles de vente SaaS en B2B

    La taille de l’entreprise (client cible)
    Plus l’entreprise est grande, plus il y a d’obstacles à franchir. Les grandes entreprises comptent de nombreux départements et parties prenantes qui ont leur mot à dire dans la décision d’achat. Vous pouvez discuter avec le directeur marketing, mais vous aurez besoin de l’avis du directeur informatique, car il influence également la décision d’achat.

    Le prix de votre produit SaaS
    Traditionnellement, plus le coût de votre produit est bas, plus il est facile pour les gens d’acheter. La décision d’achat prend plus de temps si le prix de votre produit est plus élevé. S’engager sur un prix plus élevé demande plus de temps de réflexion avant l’achat.

    Les conditions de paiement
    La durée d’un contrat a également beaucoup de poids sur la décision d’achat. Certaines entreprises proposent un contrat annuel. Bien que cela puisse être un bon moyen de maintenir des revenus récurrents et d’éviter les désabonnements, cela allonge souvent le cycle de vente.

    Benchmark des cycles de vente pour le B2B

    Mesurer la valeur créée est primordial pour les entreprises SaaS. Mais le suivi des revenus récurrents peut être une affaire compliquée. Une mesure du succès que vous pouvez utiliser est le délai moyen de conclusion :

    • Les contrats de moins de 1 000 € de valeur ajoutée doivent être conclus en moyenne dans la semaine et préférablement en mode automatique (exemple : landing page).
    • Les contrats de moins de 2 000 € de valeur ajoutée doivent être conclus en moyenne dans les 14 jours.
    • Les contrats de moins de 5 000 € de VA doivent être conclus en moyenne dans les 30 jours.
    • Les transactions inférieures à 25 000 € de VA devraient être conclues en moyenne dans les 90 jours.
    • Les transactions d’une valeur inférieure à 100 000 € devraient être conclues en moyenne dans un délai de 90 à 180 jours (selon le nombre de parties prenantes et de points de contrôle).
    • Les transactions de plus de 100 000 € de valeur ajoutée prennent en moyenne 3 à 6 mois pour être conclues (certaines seront plus rapides, d’autres plus courtes, mais en moyenne, cela devrait être aussi long).

    Dans le domaine du SaaS, la réussite à long terme passe par la création de relations durables et la satisfaction des clients tout au long de leur cycle de vie. Un processus de vente peut fonctionner de manière transparente lorsque les processus sont alignés sur les besoins des clients. Il reste donc important de créer un canal non seulement pour acquérir mais aussi pour conserver les clients afin d’avoir un cycle de vente sain.

  • Choisir un outil de CRM : guide pratique

    Choisir un outil de CRM : guide pratique

    Vous envisagez donc de mettre en œuvre un système de gestion du trafic aérien ou un système de gestion de la relation client dans votre entreprise. Vous comprenez les nombreux avantages d’un CRM (Customer Relationship Management) : il permet d’améliorer la communication avec les clients et de renforcer vos relations commerciales, il rationalise les opérations quotidiennes et il vous permet de vous concentrer sur vos clients. Vous vous sentez prêt à faire le grand saut.

    Avant de vous lancer dans la mise en œuvre de votre CRM, il est toutefois important de reconnaître qu’un outil de gestion client ne profite pas uniquement à vos relations avec vos clients et prospects. Il contribue également à faciliter la communication au sein de votre équipe.

    Que vous travailliez dans les relations publiques ou que vous dirigiez une société de conseil, il ne fait aucun doute que l’ensemble de votre personnel sera d’une manière ou d’une autre impliqué dans votre dernier système CRM. Ils l’utiliseront pour contacter les clients, entretenir les prospects et établir des relations avec les contacts les plus importants.

    L’ensemble de vos services utilisera quotidiennement le CRM que vous aurez choisi, à la fois pour générer des affaires et pour améliorer les performances. Il est donc essentiel d’impliquer l’ensemble de votre équipe dans le processus de mise en œuvre.

    Pour migrer en douceur et sans heurts vers un logiciel de CRM, travaillez en équipe en suivant ces cinq étapes.

    Choisir le bon outil de CRM

    Pour choisir le bon système CRM, il est essentiel de bien comprendre les objectifs et les besoins de votre entreprise. Tout d’abord, demandez-vous ce que vous aimeriez accomplir avec un CRM en place. Voulez-vous faire progresser votre stratégie actuelle de gestion des relations ? L’introduction d’un CRM vise-t-elle à organiser vos nombreux contacts en un seul endroit ou à améliorer vos campagnes de marketing ? Avez-vous besoin d’un système CRM spécifique à votre secteur d’activité ? Demandez aux membres de votre équipe ce qu’ils attendent d’un nouveau système CRM.

    Une fois que vous aurez évalué leurs désirs et leurs besoins, prenez le temps de rechercher les options de votre logiciel. Recherchez une plate-forme CRM rentable, personnalisable et pratique pour votre entreprise. N’oubliez pas que l’un des principaux avantages de la gestion de la relation client est d’améliorer l’efficacité. Le choix d’un CRM convivial, facile à utiliser et intuitif permettra une transition en douceur et une adoption rapide par les employés.

    Élaborez un plan de mise en œuvre du CRM

    La mise en œuvre d’un CRM exige que vous et votre équipe soyez préparés à chaque étape de l’adoption. Le premier élément de votre plan de mise en œuvre du CRM doit être de vous assurer que vous disposez d’une sauvegarde suffisante des données avant le lancement. Faites des copies papier et des copies dans le nuage de toutes les spécifications du logiciel, des personnalisations et des données requises sur un lecteur flash ou un disque dur externe pour vous assurer qu’aucune information importante n’est perdue au cours de la transition.

    Avant de procéder à la transition, vous devez également créer un plan d’action qui tienne compte d’un calendrier et d’un budget stricts. Une fois le calendrier établi, vous pouvez programmer diverses sessions de formation pour votre personnel afin de vous assurer qu’il est prêt pour la transition. Préparez la mise en œuvre par étapes afin que votre personnel ne soit pas submergé par la nouvelle technologie. En décomposant la mise en œuvre de cette manière, vous pouvez réduire les erreurs des employés et raccourcir la courbe d’apprentissage pour ceux qui ont besoin de plus de temps pour se préparer.

    Préparez votre équipe à la mise en œuvre d’un projet CRM

    Avant la mise en service, prévoyez une période suffisante pour que vos employés puissent apprendre et comprendre le logiciel. Permettez-leur de s’asseoir en tête-à-tête avec un spécialiste de la gestion de la relation client afin de vous assurer qu’aucune question ne reste sans réponse. Votre nouveau système CRM ne fonctionnera pas tant que l’ensemble de votre personnel n’aura pas été correctement formé. Cependant, avec une formation suffisante et des démonstrations pratiques, vous pourrez éviter des complications inutiles.

    Demandez à vos collaborateurs d’exprimer leur ressenti

    Dès que vous commencez la formation, assurez-vous de demander continuellement un retour d’information à vos employés. Qu’il soit bon ou mauvais, vous voudrez savoir ce qu’ils pensent du nouveau système. Comme ils utiliseront la plate-forme CRM cinq jours par semaine, vous voudrez vous assurer qu’ils sont parfaitement à l’aise et satisfaits du système. Interrogez-les sur leurs expériences. Qu’est-ce qui fonctionne ? Qu’est-ce qui doit être amélioré ?

    Non seulement cette méthode permettra aux membres de votre personnel d’exprimer leurs opinions, mais elle vous donnera également des indications sur les domaines de votre CRM qui doivent être abordés. Si les plaintes de vos employés sont récurrentes, faites-en part à votre fournisseur de CRM et trouvez la solution adéquate.

    Mesurez ce qui est important et faites des ajustements au fur et à mesure

    Après avoir mis en œuvre votre nouveau système CRM, définissez des paramètres et des analyses spécifiques pour mesurer les progrès de votre nouvelle initiative. Répond-elle à vos attentes ? Votre nouveau CRM vous donne-t-il une visibilité sur la progression de vos objectifs dépendants du CRM ?

    Votre CRM doit vous fournir des données mesurables. La capture et l’analyse des activités doivent vous permettre de mieux comprendre la dynamique des relations que vous entretenez avec vos clients et prospects en temps réel. Qu’elles soient positives ou négatives, ces informations vous montreront quels ajustements doivent être faits et comment vous pouvez maximiser l’efficacité de votre entreprise.

    Faites de la transition vers une nouvelle gestion de la relation client un processus transparent et sans douleur. Avant le lancement de votre nouveau CRM, évaluez la manière dont vous gérez votre entreprise. Assurez-vous ensuite que votre nouvelle solution CRM s’intègre dans vos processus et votre infrastructure existants.

  • Stratégie de Marketing Automation

    Stratégie de Marketing Automation

    [et_pb_section admin_label= »section »] [et_pb_row admin_label= »row »] [et_pb_column type= »4_4″][et_pb_text admin_label= »Text »]Le marketing automation est un sujet important dans tous les secteurs d’activité, qu’ils soient en B2B ou B2C. En fait, une étude a révélé qu’en moyenne, plus de la moitié (51 %) des entreprises mettent en œuvre une forme d’automatisation du marketing. Bien sûr, le marketing automation n’est pas un tour de magie pour capturer des prospects et les convertir en clients. Pour obtenir de meilleurs résultats, elle doit être utilisée correctement. Parlons des meilleures pratiques en matière d’automatisation du marketing et de la façon dont vous pouvez les mettre en œuvre dans votre propre entreprise.

    Sachez qui est votre cible

    Si le mot « automatisation » semble impersonnel, c’est le contraire qui est vrai en ce qui concerne les meilleures pratiques d’automatisation du marketing. Vous ne pouvez obtenir des résultats exceptionnels que si vous créez des campagnes automatisées en tenant compte de votre public cible. Le moyen le plus courant, et probablement le plus efficace, d’identifier votre public cible est de créer des buyer personas. Il s’agit de représentations semi-fictionnelles de votre client idéal. Les buyer personas sont essentiels à la création d’un contenu à forte valeur ajoutée qui fera vraiment avancer votre entreprise. Par exemple, si vous savez que votre acheteur idéal est un consommateur ayant des connaissances techniques limitées sur votre secteur, vous créerez probablement un contenu facile à lire et évitant le jargon. En revanche, si vous ciblez des dirigeants d’entreprise très instruits, vous pouvez inclure un contenu plus détaillé dans votre stratégie. Bien entendu, vous devez également élaborer un contenu intéressant et utile pour votre public cible. Vous pouvez découvrir les préoccupations et les intérêts de vos acheteurs cibles grâce à des études de marché, aux observations de votre équipe de vente et aux données sur les clients antérieurs, pour ne citer que quelques sources d’information.

    Comprendre où va votre client… et comment il va s’y rendre

    C’est ici que le concept de « parcours client » entre en jeu. Vous avez peut-être le bon contenu pour votre public, mais vous devez le diffuser à l’étape appropriée du parcours de votre client. Par exemple, vous avez peut-être créé des études de cas qui démontrent la valeur de votre marque par rapport à celle de vos principaux concurrents. C’est une bonne chose que vous disposiez de ce contenu… mais il ne sera probablement pas très efficace sur un prospect qui a appris l’existence de votre entreprise il y a seulement 20 minutes. Ces études de cas conviendront mieux aux prospects qui se trouvent dans la « phase d’évaluation » de leur parcours, c’est-à-dire ceux qui recherchent activement leurs options. Une fois que vous aurez créé une carte complète du parcours client, vous serez en mesure de développer vos flux de travail d’automatisation du marketing à partir des informations glanées. Cela vous aidera non seulement à diffuser le bon contenu au bon moment, mais aussi à le diffuser par les bons canaux. Nous y reviendrons plus tard.

    Collectez des données et mettez en place un système de scoring des prospects

    Lorsque vous configurez votre système d’automatisation du marketing, assurez-vous qu’il collecte des données pertinentes et exploitables sur vos prospects et vos clients. Par exemple, le prospect s’est-il intéressé à votre contenu ? Si oui, quels éléments de contenu ? A-t-il effectué un achat ? Étaient-ils sur le point de le faire, mais ont-ils abandonné leur panier ? La compilation de données autour de ces questions vous aidera non seulement à identifier les « goulets d’étranglement » dans votre processus de vente, mais aussi à évaluer les prospects qui entrent dans votre système. Le « lead scoring » désigne le processus consistant à évaluer dans quelle mesure un prospect est proche d’acheter auprès de votre entreprise. Un système de scoring des leads peut s’avérer inestimable lorsque vous devez déterminer si un lead est « chaud » ou « froid » et s’il doit être transféré aux ventes ou laissé au marketing pour le moment. Et avec l’automatisation du marketing en place, ces pistes peuvent se voir attribuer automatiquement un chiffre sur l’échelle, et recevoir le niveau approprié de suivi nécessaire de la part de vos représentants.

    Utilisez plusieurs canaux dans vos flux de travail

    Pour vraiment exploiter la puissance de l’automatisation du marketing, envisagez d’utiliser différents canaux pour dialoguer avec vos prospects et vos clients. Par exemple, l’e-mail est généralement le canal le plus utilisé lorsque les entreprises commencent à automatiser leurs campagnes. Mais n’oubliez pas d’autres options efficaces, comme le SMS marketing. En fait, le marketing par SMS peut être votre canal préféré lorsque vous souhaitez communiquer immédiatement avec votre public cible. Visitez sms4act pour découvrir comment vous pouvez automatiser les SMS à partir de votre CRM. En ce qui concerne la diffusion du contenu, assurez-vous que les plateformes que vous utilisez correspondent à votre cible démographique. Vous pouvez utiliser plusieurs médias à la fois. Par exemple, les spécialistes du marketing de contenu B2B ne doivent pas se contenter de publier sur le site Web de leur entreprise. LinkedIn, Facebook et YouTube sont également des plateformes puissantes pour atteindre les décideurs d’entreprise avec des messages marketing.

    Continuez à mesurer les performances de votre système et ajustez-les en conséquence.

    Même si le principal objectif de l’automatisation est d’éliminer les tâches répétitives et chronophages pour vos équipes de vente et de marketing, cela ne signifie pas que vous pouvez vous contenter de mettre en place votre système dès le départ et ne plus y penser. Il est toujours bon de surveiller les performances de votre plateforme d’automatisation du marketing et d’examiner périodiquement les résultats. Ainsi, vous saurez ce qui fonctionne et quels sont les points à améliorer. Vos indicateurs clés de performance (ICP) s’avéreront inestimables à cet égard. Imaginons, par exemple, que vous souhaitiez déterminer dans quelle mesure votre dernier bulletin d’information par courriel a été pertinent pour votre public. Si vous affichez les résultats de cette campagne et que vous constatez des taux d’ouverture et de clics élevés, votre contenu a probablement atteint son but. En revanche, si vous constatez un faible taux d’ouverture associé à une augmentation des demandes de désinscription, il est probable que la newsletter n’était pas pertinente pour la plupart de vos consommateurs. Une fois que vous avez identifié ces domaines d’opportunité, envisagez d’effectuer un test A/B dans vos flux de travail d’automatisation. Lorsque vous effectuez le test A/B, veillez à n’intégrer qu’une ou deux variables dans l’équation et à ne rien changer au reste. Ainsi, vous pourrez vous faire une idée assez précise de la fonctionnalité qui a le plus d’impact positif sur vos consommateurs – ou de l’approche qui fonctionne le mieux.[/et_pb_text][/et_pb_column] [/et_pb_row] [/et_pb_section]