Auteur/autrice : Eric Coatantiec

  • Quel impact la pandémie a-t’elle eu sur les produits de luxe ?

    Quel impact la pandémie a-t’elle eu sur les produits de luxe ?

    De nombreux indicateurs montrent que durant la pandémie, les ménages se sont mis à épargner. Une période de crise dans laquelle il a semblé que les achats non essentiels ont disparu. Il aurait dû en résulter une baisse importante des ventes des produits de luxe. Or après une année 2020 placée presque entièrement sous le signe de la restriction et du cloisonnement, il n’en est presque rien. Selon le rapport Bain & Compagny, le marché des produits de luxe n’a reculé que de 23% (source : www.bain.com – Covid 19 crisis luxury fall).

    D’où la question : Que s’est il passé ? Pourquoi la chute n’a t’elle pas été plus importante ? Y a t’il une différence, au delà de l’aspect financier, entre les processus de consommation des produits de consommation quotidiens ou presque (habillement, loisirs) et les produits de luxe (montres, bijoux, sacs et accessoires) ?
    Pour le comprendre, plusieurs études ont analysé en détail les facteurs expliquant cette situation.

    L’importance de la marque et de son image

    Les principaux critères de décision avant d’acheter un produit de luxe restent très émotionnels. Et des chercheurs tels que Gordon Foxall de l’université de Cardiff en ont mis en lumière plusieurs (source : Behaviour analysis and consumer psychology, Journal of Economic Psychology 1994, Consumer behaviour analysis and the behavioural perspective model 2011).

    L’un des plus important est la renommée de la marque, au travers son histoire ou ses démarche sociétale. Il peut s’agir de la combinaison entre l’héritage depuis des dizaines d’année de présence sur le marché, un engagement en matière de diversification, d’innovation et de service après-vente permettant de se distinguer vraiment par rapport aux concurrents du même secteur.

    Un autre facteur influent est la réputation du designer de la marque ; son expertise (l’exemple d’Olivier Rousteing pour la maison de couture Balmain).

    Les acheteurs de ces produits non essentiels ont des profils très variés en termes de catégorie socio-professionnelle, ou d’âge. L’excellence et l’élégance sont des éléments déclencheurs pour acheter du luxe. Cela plus particulièrement pour les plus de 50 ans. Alors que pour les jeunes générations, c’est la plus grande sensibilité à la personnalisation, aux éditions spéciales ainsi qu’aux valeurs et au sens de la marque.

    L’enjeu pour les marques de luxe est d’adapter leurs messages en fonction de ces différentes cibles. Bref, des éléments plus importants que la valeur des produits vendus, qui font du prix une caractéristique presque secondaire.

    Caractéristiques de l’achat de luxe

    Au contraire du phénomène de l’achat impulsif, la consommation dans le domaine des produits de luxe, doit correspondre à un parcours composés de plusieurs moments clés. Ces moments sont l’identification, l’inspiration, la personnalisation, les composantes du produit, la recommandation sociale, et l’expérience d’achat. Or, le risque pour les enseignes qui ne remplissent pas ces caractéristiques, ou qui ne les satisfont pas pleinement, est que le consommateur abandonne son désir d’achat.

    Dans le détail, la marque de luxe doit proposer à l’achat un produit en tant que tel mais doit véhiculer une forte charge émotionnelle. Le nom de la marque est donc essentiel dans ce milieu en tant qu’élément d’identification et de différentiation. Il représente une garantie de qualité mais aussi des valeurs et une identité bien spécifiques dans lesquelles se reconnaît le consommateur.
    Le produit de luxe permet de promouvoir une histoire et des références sociales. Ses fonctions intrinsèques telles la protection contre les intempéries pour des événements, disparaissent au profit du désir que le produit inspire. Avec l’augmentation de la prise d’information par internet, les produits seront mis en scènes dans des univers qui évoque ce désir.
    Le fait de rendre possible la personnalisation incline à classer un produit dans la catégorie luxe. Cela s’oppose aux produits de consommation standardisés, fabriqués en masse. l’enjeu ici est de posséder un article unique, et qui rend ainsi celui ou celle qui le porte ou le possède, différent des autres. Différent dans une acceptation valorisante.
    Les composantes des produits doivent, également appartenir aux critères du moment. Ainsi, les vêtements en fourrure, considérés comme luxueux il y a encore quelques années, sont délaissés au profit de produits en synthétique qui imitent presque parfaitement la fourrure véritable.
    Avec l’essor des réseaux sociaux, un produit se positionne dans la catégorie luxe lorsque, considérant un prix de vente supérieur à un produit standard, il s’affiche avec ou auprès d’ambassadeurs prestigieux ou reconnus : Stars de cinéma, ou influenceurs médiatiques.

    Enfin l’expérience d’achat arrive en fin de parcours. Ayant rempli toutes les conditions précédentes, le consommateurs doit ressentir une émotion qui le conforte dans la valeur qu’il met dans le produit, qui sera parfaitement corrélé au prix à débourser.

    Faciliter l’achat quelque soit le canal de communication

    Alors même que les produits de luxe s’adressent à un public restreint, les marques communiquent auprès des réseaux sociaux pour toucher une masse de cibles. Facebook, Instagram ou YouTube occupent dorénavant une place importante parmi les plateformes de contenu digital pour les acheteurs de produits de luxe tout au long du parcours d’achat. L’enjeu étant d’accroître la taille du marché par un effet d’entraînement. Le consommateur moyen peut, par effet d’imitation, souhaiter acquérir un produit de luxe ; il importe pour les marques de rendre possible cette aspiration élitiste à destination de cette population de consommateurs occasionnels.

    Les plateformes de réseaux sociaux sont présentes de façon constante tout au long du parcours ; elle participe et aide à découvrir de nouveaux produits de luxe et rediriger les acheteurs vers les magasins physiques. L’enjeu est de créer des synergies entre les plateformes digitales et les commerces, afin d’offrir une expérience d’achat pertinente à chaque utilisateur.

    Innovation et luxe

    L’étude du rapport Bain & Compagny montre que les attentes en matière d’expérience d’achat de produits de luxe sont tout aussi élevées en ligne (service, site web, réseaux sociaux) qu’hors ligne, dans les magasins.

    Le shopping en ligne n’est plus du tout marginal et s’est profondément installée chez les acteurs du luxe. Même s’il s’est généralisé sur toutes les classes d’age, il concerne plus particulièrement les plus jeunes acheteurs (38% des moins de 29 ans déclarent faire leurs achats d’articles de luxe en ligne ; catégories vêtements et sacs et accessoires). Ce basculement vers le shopping de luxe en ligne est de 32% chez les 30-49 ans, et 26% chez les 50 ans et plus (source : Google Trends 2021). Les achats sur site, dans les commerces de luxe restent néanmoins la norme avec 64 % en volume.

    La transformation vers le numérique est principalement lié aux facilités que ce type d’achat permet : Livraison, paiement, capacité à filtrer parmi l’offre d’articles disponibles.
    Les marques qui ne s’orienteront pas vers ces innovations de présentation perdront probablement du terrain face à la concurrence.

    Appartenir à une tribu et véhiculer un message

    Il en résulte qu’en achetant des produits de luxe, les consommateurs tentent de transmettre la valeur symbolique de la marque sur leur propre identité. Ils utilisent les produits de luxe pour communiquer et les considèrent comme une extension de leur personnalité. Les produits de luxe sont souvent consommés dans la recherche d’une reconnaissance sociale et pour obtenir un plus grand prestige ou un plus grand respect d’autrui. La consommation de ces produits se formalise dans le but d’améliorer la position dans la société, en tant que consommation de notoriété.

    Toutes ses caractéristiques ont permis à l’industrie du luxe de se maintenir et d’amoindrir le choc de consommation au cours de la pandémie. Prendre exemple sur leur stratégie de vente et de consommation semble pertinent.

  • Comprendre les décisions d’achat des consommateurs

    Comprendre les décisions d’achat des consommateurs

    L’accès aux médias et à l’information a transformé les actes d’achat des consommateurs. Comprendre les mécanismes de décisions d’achat devient important. Et ne pas le faire rend les commerçants vulnérables face à des concurrents agiles.

    Les acheteurs ont dorénavant un parcours d’achat en plusieurs phases. Que ce soit dans la phase d’exploration ou dans celle d’évaluation, les commerces doivent s’assurer qu’ils sont présents à chaque instant, et répondent aux attentes des consommateurs tout au long du processus de prise de décision.

    Pas cher ou meilleur

    Dorénavant la prise de décision se fait sur Internet. Les tendances de recherche sur Google (ou d’autres moteurs) permettent de voir comment évoluent les milliards de recherches faites chaque jour. Lorsque les consommateurs effectuent une recherche, ils modifient souvent la requête avec un ou plusieurs adjectifs, pour ajouter de la précision à la recherche. Ainsi, en prenant le cas des extensions de recherches telles que pas cher et meilleur, on s’aperçoit que l’intérêt des consommateurs à trouver un article le moins cher est en train d’être remplacé par le désir de trouver le meilleur.

    Il est possible que les consommateurs soient arrivés au constat que les produits moins onéreux étaient de moins bonne qualité, et qu’il fallait les renouveler plus souvent. Pour autant, il convient de rester prudent sur l’interprétation. Pas cher de même que Meilleur sont subjectifs et émotionnels. La valeur précise de pas cher peut varier d’un individu à l’autre et meilleur peut couvrir un large éventail de significations, étant applicable à la valeur, la qualité, la performance, la popularité, et plus encore.
    Pour autant, les tendances de recherches sont des indices intéressants sur la façon dont le comportement des consommateurs et la prise de décision ont pu changé avec Internet. Un outil qui facilite la comparaison de tout.

    Comportement et consommation

    Entre la décision d’achat et l’achat en lui-même, il existe de nombreuses étapes intermédiaires. Les premiers points dans le comportement du consommateurs est de se renseigner auprès de son entourage et/ou sur différents sites internets traitant du sujet (ou vendant le produit) ; Puis, suite à des études sur le comportement, des spécialistes en retail ont identifié des boucles de rétro-actions : Identification du besoin ; prise de renseignement ; comparaison entre produits ; évolution du besoin ; analyse d’autres produits similaires ; etc. ; achat. Un parcours d’achat qui pourrait se traduire par la figure ci-dessous.

    Identification du parcours d’achat et processus de décision. Source: Scott Belsky – Messy in the middle

    L’achat raisonné n’existe pas

    Dans le cadre des décisions d’achat, on pourrait être tenté de considérer que le degré de rationalité augmente avec la taille et l’importance de l’achat. Pourtant l’achat d’une voiture onéreuse, d’une maison ou de vacances à l’autre bout de la planète, sont des moments chargés d’émotions complexes. Le processus d’achat n’est pas un acte purement rationnel. Les marques l’ont bien compris. Elles cherchent à cultiver un lien émotionnel avec les consommateurs. Et les publicitaires sont passés de campagnes comparatives la lessive X lave mieux que la lessive Y, à des approches émotionnelles dans laquelle la qualité du produit n’est plus questionnée. Des enjeux supérieurs sont apparus : la lessive Z prend soin de notre planète. Bref le choix des consommateurs comprend de la raison et surtout de l’émotion.
    Ce qui conduit à des comportements d’achat biaisés.

    Des biais de consommation

    Il existe plusieurs catégories qui conduisent à l’achat. Ils peuvent s’apparenter à des biais cognitifs qui facilitent le processus de décision du consommateur. En voici 6 grands ensembles.

    • Les heuristiques de jugement (source : Herbert Simon 1955) aident les consommateurs à prendre une décision rapide et satisfaisante dans une catégorie donnée. Par exemple, le nombre de mégapixels d’un appareil photo lors de l’achat d’un smartphone ou le nombre de gigaoctets de données inclus dans un contrat de téléphonie mobile.
    • Le biais d’autorité (source : Stanley Milgram 1963) décrit la tendance à modifier ou à adapter les opinions ou les comportements pour qu’ils correspondent à ceux de quelqu’un considéré comme une autorité, un expert sur un sujet. Il s’agit de la tendance à suivre l’exemple de personnes identifiées comme mieux informées.
    • La preuve sociale (source : Robert Cialdini 1945) décrit la tendance à copier le comportement et les actions d’autres personnes dans des situations d’ambiguïté ou d’incertitude. Avec Internet les gens peuvent se fier beaucoup plus facilement à la preuve sociale comme raccourci pour la prise de décision d’achat (les avis des consommateurs, les notes quatre ou cinq étoiles en choix populaire).
    • L’achat immédiat (source : Richard Strotz 1955) décrit le fait que les consommateurs ont tendance à vouloir les choses maintenant plutôt que plus tard. Le concept de Vivre dans le présent serait lié à l’évolution de l’humanité ; La capacité à faire face aux problèmes dans l’immédiateté serait plus facile que de planifier l’avenir. Cela explique ainsi le succès des téléchargements instantanés ou de la livraison en 24 heures par rapport au fait d’attendre pour obtenir un produit.
    • La notion de rareté (source : Robert Cialdini 1945) repose sur le principe selon lequel des ressources rares ou limitées sont plus souhaitables. Les ventes limitées dans le temps avec une disponibilité produit non continue, incitent les consommateurs à agir vite avant la fin du temps imparti. Les quantités limitées (séries spéciales) sont perçues par les gens comme une menace à leur liberté de choix, et déclenchent un acte d’achat pour lutter contre la menace et maintenir leur accès à la ressource.
    • Le pouvoir du gratuit (source : Dan Ariely 2008) décrit le fait qu’il y a quelque chose de spécial dans un produit gratuit. La demande d’un produit ou d’un service gratuit est plus élevée à un autre, même lorsque l’avantage client est supérieur. Dans une étude menée par Dan Ariely, les gens avaient la possibilité de choisir entre deux offres : une carte-cadeau gratuite d’une valeur de 10 $, ou une carte-cadeau de 20 $ achetée 7 $ ; la majorité a choisi la carte-cadeau de 10 $, alors que l’autre option offrait une valeur supérieure (13$ contre 10$).

    Cette liste non exhaustive permet de comprendre à quel point le parcours d’achat n’est pas un processus linéaire et rationnel.

    Le pouvoir du choix ou la peur

    L’expérience achat du consommateur est étroitement liée à la possibilité du choix. Rares sont les produits remplissant toutes les caractéristiques recherchées par le client. Et la capacité de l’individu à percevoir le choix est un élément de réassurance dans l’acte d’achat. Des études ont ainsi montré que le simple fait de donner à l’acheteur la possibilité de choisir entre deux marques, permettait d’augmenter les ventes cumulées des deux produits, de 30%.

    A l’opposé les commerçants doivent savoir limiter ce choix, sous peine de voir surgir le paradoxe du choix (source : Barry Schwartz 2006). Un phénomène selon lequel le choix est une source d’angoisse néfaste qui lorsque les consommateurs y sont confrontés, les conduit à ne rien faire. La peur de faire le mauvais choix. Il en résulte alors une diminution des ventes.

    La preuve sociale comme accélérateur de vente

    Donner aux gens la preuve que d’autres acheteurs ont déjà eu une expérience positive avec une marque, un produit ou un service est extrêmement convaincant. La preuve sociale, au travers de critiques, de commentaires, ou exprimée sous forme d’étoiles sur certains sites marchands, repose sur le partage de l’expérience des clients après l’achat. Ce phénomène peut même parfois conduire à des résultats contre-intuitifs : les consommateurs sont prêts à payer plus cher pour un produit quand ils ont été exposés à une preuve sociale positive (source : OpinionWay 2019 Les échos).

    C’est avec ce biais psychologique que les influenceurs (blogueurs, Instagram, youtube, twitter…) vendent des articles auprès de leur communauté sur laquelle ils exercent une forte attraction. En tant que leaders d’opinion (experts, créateurs de tendances) dans une catégorie (mode, sport, business…), ils amènent leurs followers à acheter impulsivement. Un des exemples surprenant s’est déroulé début 2021 avec Maddy Sheidler, (influenceuse instagram sous le pseudonyme Maddyburciaga). Dans une de ces vidéos, elle promouvait de faux livres à la vente, à un prix supérieur aux prix normal du marché. Au delà des raisons conduisant certains consommateurs à acheter de faux livres, il était intéressant de noter que l’écart de prix était de trois entre ceux proposés sur des sites marchands chinois (exemple AliExpress 3.35€) et celui de l’influenceuse, 10€.

    Une connexion émotionnelle entre une influenceuse et sa communauté de consommateurs permettant de vendre un produit 3 fois plus cher. Source Instagram janvier 2021 Maddyburciaga

    Quelles implications pour les commerces

    L’impact de ces éléments doit inciter les commerçants à s’adapter à la nouvelle réalité des consommateurs et identifier les moyens d’y faire face. Les magasins établies de longue date dans les centres villes ou les galeries marchandes ne sont pas à l’abri d’une diminution de leurs ventes. Comprendre le comportement et l’état d’esprit des consommateurs est désormais un élément essentiel de la protection des parts de marché.

    Pour raccourcir ou faciliter le processus de décision des consommateurs, les magasins doivent offrir une excellente expérience utilisateur. Mettre à disposition des informations pertinentes sur le produit, afin que le client potentiel puisse effectuer une transition rapide entre l’évaluation, et l’achat. Les consommateurs cherchent à être rassurés pour étayer leurs décisions d’achat pendant la phase d’évaluation et lors de leur passage à l’achat.

    Il en résulte que ces analyses et études sur le comportement d’achat doivent être confrontées à la réalité du terrain. Est-ce qu’en les mettant en pratique, les commerçants constate une plus grande affluence en magasin ? Est-ce le temps moyen passé en magasin augmente ? Est-ce les clients sont des habitués ou de nouveaux clients ? A quel rythme de temps les clients habituels reviennent ?
    Autant de situation que les commerces devront mesurer.

  • Comment faire revenir les clients en magasins ?

    Comment faire revenir les clients en magasins ?

    L’impact de la pandémie du covid-19, du fait de la réduction des déplacements des consommateurs dans les magasins, a donné un coup d’arrêt spectaculaire à l’économie, et notamment dans le secteur du commerce de détail. La crise constatée a atteint un niveau sensiblement également dans tous les pays. Mais selon qu’il s’agissait d’un magasin en centre ville, une boutique en ligne, des produits essentiels ou non essentiels, des petites ou grandes enseigne, le choc a été vécu très différemment.
    Alors est-ce que cette crise a profondément changé la manière dont les consommateurs achètent ? et quelles sont les moyens de faire revenir les clients en magasins une fois que la situation s’éclaircira ?
    Voici les grandes tendances sur lesquelles les commerçants des centre-villes doivent réfléchir.

    Être présent sur internet

    Chaque jour, des centaines de millions de personnes se tournent vers les moteurs de recherches pour se renseigner sur les produits et sur leurs prix. La pandémie a imposé le cloisonnement et a empêché les consommateurs de se déplacer. Ce qui a inéluctablement changé leurs habitudes.
    Le chemin menant à l’achat n’est plus linéaire. Les gens ont digitalisé leur approche. La recherche ne se fait plus par une prise d’information via les conversations avec des amis, ou dans les magasins. Le retail doit répondre au défi de la digitalisation de ses produits. Comment les présenter facilement, tout en offrant les expériences personnalisées et pertinentes auxquelles les acheteurs s’attendent via internet. Les moteurs de type Google, Bing ou Facebook deviennent des moyens de se renseigner pour une grande partie des consommateurs. Le numérique a une influence croissante sur le parcours d’achat du consommateur. Dans le cas du marché Asie-Pacifique (qui est un peu en avance par rapport à l’Europe), c’est 82% des actes d’achat qui passent d’abord par une recherche en ligne (source Google Global Web Index, Asia Pacific Internet Users, Wave Q1 2019).

    Mettre en avant sa marque autant que sa situation géographique

    La création publicitaire ou la communication restent d’importants moteurs pour l’efficacité des campagnes de vente.
    Les commerces de centre ville et les marques se doivent d’être présents dans les recherches internet ; Et afin de ne pas être invisibles dans la somme des produits concurrents, ils doivent créer une valeur réelle, significative et distincte. Des vidéos de l’intérieur du magasins, ainsi que des vues du centre ville où il est agréable de se promener sont autant de moyens pouvant aider à renforcer la notoriété et à différencier une marque auprès des acheteurs internet au niveau local et national.

    Le monde d’aujourd’hui a réduit l’attention des consommateurs ; Les vidéos (plus faciles que de lire un article) sont devenues un moyen d’améliorer l’engagement. Que ce soit sur Facebook, DailyMotion ou YouTube, les marques utilisent des vidéos explicatives pour promouvoir leurs produits. Et par l’intermédiaire de vidéos de déballage, des influenceurs mettent en avant les produits. Une excellente création, associée à un ciblage géographique ou démographique, peut aider à renforcer la notoriété d’une marque.
    Il est également possible de passer par des outils de type Google Search Ads. Ils vous permettent de cibler les utilisateurs au bon moment, avec les bonnes annonces et le bon contenu. Une méthode automatique pour faciliter la recherche de nouveaux clients.

    Augmenter les intentions d’achats

    Les consommateurs d’aujourd’hui vivent – et achètent – dans un monde sans limite, ce qui rend la stratégie de vente omnicanale plus importante que jamais. Les commerçants traditionnels doivent créer des expériences d’achat en ligne en se concentrant sur la facilité ; Par exemple, lorsque l’achat en ligne nécessite pour être validé de remplir le nom, le prénom, l’adresse, le numéro de téléphone du client avant de payer, cela rend l’expérience client contraignante. C’est certes intéressant pour le commerçant, qui souhaite mieux connaître son client, mais cela peut être un frein dans beaucoup de cas, et faire fuir l’internaute. Une expérience d’achat sans friction pour les acheteurs omnicanaux maximise les ventes.

    Les magasins doivent aussi mieux comprendre la fréquentation dans leurs magasins locaux. Si le taux de transformation entre le nombre de personne passant devant la vitrine et ceux qui entrent a moins de sens en période de restriction de déplacements, celui du nombre de visiteurs sur un site internet et le nombre d’achat obtenu est intéressant.

    A l’heure de la mondialisation, la consommation locale est devenu un enjeu d’appartenance. Elle prend de l’essor dès lors que la digitalisation des magasins est bien pensée. Les acheteurs peuvent savoir localement quels produits sont en stock grâce à une information en ligne et ont des options de click & collect en magasin qui leur facilitent la vie.

    Un changement de paradigme pérenne

    Avec près d’un consommateur mondial sur deux qui achète maintenant plus fréquemment en ligne en raison du COVID, la tendance est maintenant ancrée. Dès lors l’enjeu est de savoir si ce comportement restera en l’état, même après l’assouplissement des restrictions et l’ouverture des magasins physiques.

    Une étude récente (Google/Ipsos, Global Retail Study) montre que 53% des acheteurs en ligne disent qu’ils choisiront d’acheter en ligne plus souvent après la pandémie, et 38% des consommateurs qui n’étaient pas des acheteurs en ligne avant la pandémie disent qu’ils ont l’intention de continuer faire des achats en ligne.

    Les commerces de centre-villes ont aujourd’hui un devoir de transformation et de digitalisation, s’il veulent survivre.

  • Quel devenir pour le commerce après la pandémie ?

    Quel devenir pour le commerce après la pandémie ?

    Comment les effets à long terme de la pandémie vont changer inéluctablement le commerce de détail, en particulier dans les magasins de centre ville.

    Il y a encore peu, durant la période de confinement, les commerçants étaient impatients de réouvrir leurs magasins. Maintenant que cette étape a été franchie, ils découvrent les difficultés : faire revenir/attirer les clients, rassurer et perdurer. Sachant qu’une transformation des modes d’achat est apparue, qui pourrait s’apparenter à de la consommation frugale (donc moins qu’avant).

    Un impact important selon la typologie des commerçants

    Nombre de centres commerciaux continuent à progresser (comme l’indique le bilan du CNCC – Conseil National des Centres Commerciaux). Leur fréquentation est en hausse depuis des années parce que les clients peuvent en un seul endroit avoir accès à de multiple univers de produits. Ainsi, les secteurs d’activités, tels que la santé-beauté, le sport, la restauration et les divertissements sur-performent alors que celui de la personne (textile et accessoires) demeure en régression (-1,3% à fin novembre).

    Avec de plus en plus de personnes travaillent à domicile, et le fait que les gens ont progressé dans l’utilisation des outils de télétravail, s’est produit une diminution du nombre de déplacement, voiture – transports publics, et dans les centres-villes. L’activité est dorénavant moins intense dans de nombreux centres-villes ce qui va sans doute entraîner sur plusieurs mois, une diminution de la demande. Le marché des biens domestiques semble faire un peu exception, et devrait rester fort.

    La consommation via les plateformes numérique a fortement progressé du fait des restrictions des déplacements durant le confinement. Maintenant, qu’un retour partiel à la normale est intervenu, on constate des limites. Les consommateurs utilisent le numérique pour revenir dans les magasins physique. La dernière étude de la Fevad (Fédération du e-Commerce et de la vente à distance – lien en bas de page), montre ainsi que les sites e-commerces sont dorénavant crées par des entreprise afin de faire un lien entre internet et leurs magasins physiques. Les jeunes génération sont très orientées vers la consommation via des accès numérique avec de la vente en ligne, mais de manière générale, les consommateurs retrouvent le chemin des magasins.

    Source : Etude 2019-2020 Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance)

    Faire que le commerce de détail retrouve sa force…

    Les acheteurs viennent dans les magasins pour acheter, mais aussi pour voir, pour se renseigner, pour essayer et toucher les produits. Ils vont sur internet lorsqu’ils savent exactement ce qu’ils veulent.

    Prenez l’exemple d’un produit de consommation courante dans le travail, tel que des fournitures de bureau ou des cartouches d’imprimante. Si, en tant que consommateur, vous savez exactement ce que vous voulez, il est fort probable que, dans une recherche d’efficacité et de gain de temps, vous commanderez le produit en ligne. Vous n’avez pas besoin de vous déplacer, de vérifier les horaires d’ouverture du magasin, d’aller demander à un vendeur si la référence en stock, pour ensuite passer en caisse et l’acheter. De manière beaucoup plus simple, vous l’achetez en ligne.

    Au contraire, si vous vous rendez en magasin pour acheter ces fournitures de bureau ou cette cartouche, vous en profiterez pour regarder si vous n’avez pas besoin d’autre choses. Votre cerveau est ouvert à la découverte. Vous cherchez à optimiser le temps de déplacement. Or l’erreur que font encore de nombreux commerçants est de supposer que le produit que vous êtes venu chercher est la seule chose dont vous avez besoin.

    L’e-commerce en tant que concurrent complémentaire

    L’essor du e-commerce a eu pour conséquence un diminution du trafic en magasin, ce qui a induit pour nombre de commerçants, l’impossibilité d’avoir un employé à plein temps pouvant proposer/suggérer des articles complémentaires aux clients, et rendre leur visite en magasin plus authentique, plus efficace et plus rentable. De plus, le vendeur qui vous adressait il y a quelques années un « Puis-je vous aider » n’a plus sa place. Le consommateur est aujourd’hui connecté. Il sait ce qu’il veut. Mais reste prêt à être accompagné, lorsqu’il le décide, vers des alternatives d’achats ou de meilleures options.

    Aujourd’hui, la plupart des vendeurs se réfèrent à ce que dit le logiciel du stock et en restent là. Le processus d’achat/de vente est incomplet et insatisfaisant. Considérant que ce même client a fait la démarche de se rendre physiquement dans le magasin, il est fort probable que son expérience de consommation va se traduire par : ne plus revenir dans ce magasin et/ou acheter en ligne.

    Source : Etude 2019-2020 Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance)

    Les vendeurs doivent encore plus être capables d’engager le client dans un processus de consommation, de découvrir pourquoi il est là et, en fin de compte, de lui donner envie d’acheter quelque chose dans le magasin. Les clients veulent que les commerçants les comprennent, qu’il y ait une communication. Des situations émotionnelles qu’il est impossible d’obtenir sur une plateforme d’achat en ligne.

    Les commerçants – accueillir et rendre service

    Il est important de se rappeler que pour des achats importants, comme un meuble, ou des vêtements, voir et sentir l’article en question avant de faire l’achat est une partie indispensable de l’expérience d’achat.

    Il n’est pas aisé de dire à un client qu’il va apprécier la définition d’une image d’un téléviseur via Internet, l’orienter vers l’achat et de lui livrer le produit sans accompagnement.

    La pérennité des magasins de centre ville se résume aux compétences des marchands. Il en va de même pour un investissement dans la technologie et les approches innovantes pour acquérir des clients.

    Respecter les consignes sanitaires pour entraver la progression du coronavirus et désinfecter après chaque client sont des actions à mener ; Mais créer des relations solides avec les clients est aussi important et il revient aux commerçants de l’appliquer.

    Adopter l’innovation numérique

    Si de nombreux détaillants ont trouvé les réseaux sociaux des moyens de se connecter avec leurs clients en ligne, pour aller de l’avant, il faudra adopter la technologie pour pouvoir vendre à distance. Vendre en ligne en utilisant la vidéo pour rester en contact avec les acheteurs. La solution d’achat doit se faire en un clic.

    Les commerçants se doivent d’offrir une transparence au niveau de la disponibilité des produits en ligne. Les acheteurs ne quitteront pas leur domicile s’ils ne savent pas si le produit qu’ils achètent et dont ils ont besoin est là. Cela impliquera un suivi plus sophistiqué des stocks et des contrôles réguliers pour surveiller le niveau des stocks. Les possibilités actuelles n’ont peut-être jamais été aussi grandes, mais pour les détaillants existants, il s’agit d’une transformation. Au niveau émotionnel et organisationnelle, la démarche s’approche plus de l’ouverture d’un nouveau commerce que de l’évolution naturelle d’un magasin.

    En résumé

    Les consommateurs, avec la pandémie de covid-19 ont progressé dans l’utilisation d’Internet : Travailler, Faire des achats, Se renseigner et Comparer.

    Le secteur de la vente au détail se doit d’évoluer dans le même sens afin de s’adapter aux changements majeurs opérés par les acheteurs.

    Savoir comment accueillir les clients pour améliorer l’expérience d’achat, gérer les différents styles de personnalité, ajuster une posture lors de la vente et bien d’autres choses encore, sont des enjeux des commerçants de centre ville s’il veulent se maintenir dans le commerce de l’après pandémie.

     

  • Tendances et contexte pour les petits commerces

    Tendances et contexte pour les petits commerces

    Les magasins de détail représentent un tiers des petites et moyennes entreprises européennes, ce qui se traduit par 3,7 millions de magasins (source : Reynolds & Cuthberston, Université Oxford, 2014) opérant dans les villes proches de la clientèle, et proposant, des services directs et personnalisés. Plus de 95% des entreprises de vente au détail sont des micro-entreprises employant moins de 10 personnes. Avec les PME (moins de 50 personnes), la part des entreprises de vente au détail s’élève à 99%. Au cours des cinquante dernières années, les villes moyennes ont perdu de nombreux commerces de détail au profit des centres commerciaux et des hypermarchés. Bien que ce changement corresponde à une évolution des modes de consommations, il n’en reste pas moins que le petit commerce de proximité est un indicateur de la santé et de la performance d’un centre-ville.

    A chaque ville une réflexion stratégique à mener

    Les autorités locales ainsi que les détaillants et un certain nombre d’autres acteurs économiques doivent trouver de nouvelles façons de surmonter, d’adapter et de faire preuve de créativité s’ils veulent suivre les tendances du commerce et s’ils veulent contrecarrer la lente décroissance qui les touche. Ils doivent de fait développer des offres attractives.

    Et il y a urgence

    Des recherches récentes ont montré que :
    · Le comportement typique du consommateur est de rechercher des produits et de comparer les prix sur Internet, mais ensuite d’aller au magasin physique pour l’expérience.
    · Interrogés sur les préférences d’achat, en particulier pour les produits alimentaires et les produits quotidiens, les consommateurs préfèrent la proximité.
    · Il existe une nouvelle tendance à ouvrir des unités de vente au détail localement, liées à des sites Internet (stratégie de click & mortar) ; le consommateur achète en ligne et va chercher le produit sur place, avec la possibilité d’un achat impulsif qui peut intervenir dans le centre-ville où il doit se rendre.

    On peut supposer que les commerçants comprennent qu’aucune interaction virtuelle ne peut remplacer la pratique ; l’expérience physique des achats ou la relation personnelle avec le client est unique. Le commerce de détail dans les villes pourrait être rétrécissant mais il ne disparaîtra pas. Au Royaume-Uni, par exemple, le commerce électronique a une des parts la plus élevée du total des ventes avec 18%. ça signifie qu’il y a plus de 80% de la vente au détail chiffre d’affaires généré dans les magasins, de personnes à personnes. Il reste des marges de manœuvre.

     

  • Les défis pour les commerces de centre-ville

    La perte d’attractivité des commerces de centre-ville et le besoin de revitaliser les cœurs d’agglomérations est devenu l’enjeu principal des politiques local. Les projets de revitalisation se multiplient aux quatre coins de la France. L’initiative cœur de ville, dernier projet en date avec plusieurs millions d’euros de budget alloué, en est l’illustration. En 2017, 146 communes et 50 intercommunalités ont pu bénéficier d’une aide d’investissements publics, soit près de 121 millions d’euros pour lancer plus de 400 projets visant à redynamiser les centres urbains. Mais c’est également un enjeu aux nombreuses facettes, que les commerçants peuvent aussi affronter à leur niveau, en misant sur le consommateur. Voilà comment dans le détail.

    Une situation alarmante

    Les vitrines sont vides, les façades sont aveugles, les stores métalliques baissés. La plupart des centres urbains sont touchés, à des degrés divers. Un constat désolant contre laquelle nombres de mairies semblent impuissantes. Le déclin des centres-villes s’illustre par un taux de vacance commerciale en progression constante. Depuis 2010, il augmente d’un point par an et atteint en moyenne 11,3 % dans les villes de plus de 25 000 habitants en 2016, d’après une étude de l’Institut pour la ville et le commerce (IVC, mai 2017). Les centres-bourgs sont également touchés par le phénomène Certaines mairies vont mêmes jusqu’à faire peindre de faux intérieurs – des vitrines en trompe-l’œil collées sur des vitrines vides, comme Faouët et Guémené-sur-Scorff, dans le Morbihan – pour mettre en avant le potentiel de certains locaux commerciaux vacants et enjoliver les centres-bourgs. Une solution temporaire dont l’objectif est de faire prendre conscience aux futurs commerçants du potentiel du local vacant, et qui rappelle que les grandes fonctionnalités du commerce de centre ville… ont peut être été oubliées avec l’essor du e-commerce. Certains acteurs s’organisent pour contrer la tendance. En témoigne la volonté d’associations de commerçants et de politiques qui travaillent pour conjuguer les problématiques dans leur ensemble : aménagement, urbanisme, politique de la ville, mobilité, maîtrise du foncier. L’objectif final est d’atteindre un équilibre entre les commerces en centre-ville, ceux en périphérie, et (contre) internet.

    Les commerces de proximité au cœur du lien social

    Les commerçants ont un rôle à jouer auprès de leur clientèle et doivent précisément axer leurs efforts sur leurs offres de produits et de services. Ils peuvent se présenter en opposition à l’offre des grandes galeries marchandes : Proposer davantage de services de proximité. L’offre commerciale doit être adaptée aux attentes et aux besoins des consommateurs. Les études montrent que la France est passée d’une consommation de masse à un commerce de précision avec une hyper-fragmentation de l’offre. La montée en gamme de l’offre ou l’essor du bio et des circuits courts en sont des signes et peuvent servir de levier de croissance à tous les commerçants de centre ville qui s’insèrent dans cette démarche.

    Des concepts de magasins innovants

    L’exemple des cafés-librairies, des boucheries-restaurants ou des bars-disquaires le prouve. Les offres commerciales hybrides répondent à une expérience client novatrice qui ne se limite plus exclusivement à l’achat, mais qui promeut l’expérience. Une opportunité de s’adapter à une évolution des attentes des consommateurs, en particulier des jeunes adultes urbains. C’est d’ailleurs un élément qui ressort avec l’apparition du concept de magasins éphémères ; ce phénomène répond aux besoins des jeunes, néo-consommateurs pour les centres-villes.
    Boutiques éphémères pour redynamiser les centres-villes

    L’action des managers de centre ville

    Coordonner les actions des acteurs publics et privés en matière d’attractivité et d’animation des commerces en centre-ville : telle est la mission que portent les managers commerce. Faisant partie de l’équipe municipale, ils élaborent une stratégie globale sur l’organisation du commerce, participent au développement de l’offre commerciale et accompagnent les professionnels dans leur développement. De part leurs connaissances des enjeux locaux et leurs compétences en commerce et en marketing, ils orientent et identifient les évolutions du commerce ; ils prospectent auprès des enseignes et des porteurs de projets. Les managers de centre-ville bénéficient d’un réel rôle de concertation et d’action sur les territoires. Grâce à eux, une nouvelle tendance se profile : des commerces qui ré-ouvrent, la diminution du nombre de locaux vacants, et des citoyens qui réinvestissent les centres urbains. C’est au cœur des villes que le commerce se développe et irrigue l’économie local. Cette prise de conscience permet de redonner vie aux centres urbains.
  • L’importance des annonces Google pour les entreprises

    L’importance des annonces Google pour les entreprises

    Ces dernières années, le domaine du marketing a subi d’énormes changements, et les annonces Google sont intégrées à grande échelle dans cette transformation. En fait, Google Ads est l’une des méthodes de publicité en ligne payante les plus efficaces. Les annonces Google permettent aux entreprises d’atteindre les personnes qui utilisent Google pour rechercher des informations, des produits et des services spécifiques en ligne. Si vous en profitez pleinement, Google Ads peut vous envoyer un grand nombre de personnes qui veulent les produits que vous proposez. Si vous ne disposez pas actuellement d’un compte Google Ads pour votre entreprise, ou si vous n’utilisez pas pleinement votre compte Google Ads, vous devriez sérieusement envisager de tirer le meilleur parti de la plate-forme. Dans cet article, nous allons vous expliquer tous les principaux avantages de Google Ads pour les entreprises.

    Pourquoi l’utilisation de Google Ads est importante pour les entreprises ?

    Augmenter le nombre de prospects et de clients

    Google Ads est l’un des meilleurs outils pour générer des prospects. Si votre campagne est correctement configurée, il est possible d’envoyer des prospects très ciblés vers votre site Web, votre formulaire de recrutement ou d’autres ressources en ligne. Google Ads vous permet de vous concentrer sur les personnes qui recherchent les produits proposés par votre entreprise. Cela signifie que vous pouvez optimiser en permanence votre recherche afin que seules les personnes désireuses d’acheter vos produits ou services puissent accéder à votre site Web via cette plateforme.

    Flexibilité du marketing

    Les personnes qui utilisent Google Ads tous les jours vous feront savoir à quel point cette plateforme est flexible. Vous avez un contrôle total sur vos campagnes. Vous pouvez fixer le budget comme vous le souhaitez, vous pouvez activer et désactiver les annonces quand vous le voulez, vous pouvez cibler n’importe quel endroit, vous pouvez programmer les annonces pour qu’elles soient diffusées dans les créneaux horaires de votre choix. Les campagnes peuvent être facilement personnalisées pour cibler des types particuliers d’utilisateurs en ligne. Par exemple, les personnes peuvent être ciblées en fonction de l’emplacement, du type d’appareil qu’elles utilisent et du site Web auquel elles accèdent. (par exemple, Google search, youtube, Google Maps) L’activation ou la désactivation des campagnes n’a pas d’effet à long terme. Vous obtiendrez des résultats en temps réel et vous paierez pour ce que vous avez obtenu. Il est donc plus facile de prendre des décisions marketing rapides et de les exécuter.

    Un retour sur investissement élevé

    Google Ads ne vous permet de payer que pour les annonces sur lesquelles les internautes cliquent. Une fois les campagnes Google Ads optimisées, vous pouvez obtenir un retour sur investissement élevé, ce qui n’est pas toujours possible avec d’autres stratégies marketing. Toutefois, la recherche d’une approche adaptée à votre entreprise peut prendre un certain temps. Pour obtenir les meilleurs résultats, vous devez tester et suivre vos campagnes régulièrement. Google Ads est idéal pour cela en raison de sa transparence et de la disponibilité du contenu. Après avoir trouvé le domaine de la campagne qui offre un bon retour sur investissement, concentrez vos efforts et votre budget sur ces domaines. Si la campagne vous coûte de l’argent, abandonnez-la et commencez à chercher de nouvelles campagnes qui vous seront bénéfiques.

    Des résultats rapides et clairs

    Google Ads est réputé pour la rapidité et la clarté des résultats et des rapports de vos campagnes. Une fois que vous avez mis en place votre campagne avec des mots clés et des annonces, il ne faut que quelques heures pour qu’elle soit approuvée par Google. Une fois qu’elle est approuvée, les annonces commencent à être diffusées immédiatement aux personnes qui recherchent ce que vous offrez en utilisant les mots clés en question. Et vous pouvez obtenir les résultats en temps réel. Chaque fois qu’une personne voit votre annonce, clique dessus ou effectue une conversion, elle est immédiatement enregistrée sur la plateforme. En raison de la rapidité des résultats, Google Ads peut être très utile pour les objectifs de performance à court terme ou continus, les campagnes saisonnières et les offres spéciales comme le Black Friday.

    Il tire parti de sources de trafic formidables et exceptionnelles

    En raison de la puissance de marché et de l’énorme base de clients de Google, le géant de la recherche peut envoyer aux organisations une énorme quantité de trafic chaque jour, si ces organisations ont le plan financier nécessaire. Google accorde de l’importance à la présentation de contenus et de publicités pertinents, et l’organisation procède à l’élaboration et au perfectionnement des calculs de son outil de recherche sur le Web afin de créer les listes indexées et les promotions les plus importantes. Cela a un résultat bénéfique pour les organisations qui font de la publicité par le biais de Google Ads, car ces promotions envoient d’excellents prospects et visiteurs sur le site de votre entreprise, votre boutique en ligne, votre structure de sélection ou d’autres ressources en ligne. Les individus que Google vous envoie sont plus susceptibles que les individus provenant d’autres sources de devenir des clients, de s’inscrire dans votre liste d’adresses électroniques, de demander des données ou de faire tout ce que vous voulez qu’ils fassent.

    Vous en apprenez davantage sur votre marché

    Entrez dans la personnalité de vos meilleurs clients. En comprenant votre public, il est beaucoup plus simple de gérer les clients et de découvrir ce dont ils ont besoin. Cependant, il s’agit d’une tâche très difficile à réaliser et qui prend beaucoup de temps. Les techniques conventionnelles, comme les enquêtes et les réunions, produisent des résultats limités.

    Google Ads, quant à lui, permet d’obtenir des données sur la propension et les besoins des clients que les entrepreneurs d’autrefois n’auraient peut-être jamais imaginé. Une partie des informations importantes que Google Ads vous permet de découvrir sur vos clients comprend les mots-clés qu’ils utilisent pour découvrir votre site, leur région, les gadgets qu’ils utilisent, ainsi que les occasions et les jours où ils effectuent des recherches.

    Vous pouvez utiliser ces informations pour améliorer vos produits et services, ainsi que pour affiner vos efforts de marketing, afin de ne pas gaspiller de l’argent à promouvoir des personnes qui ne sont pas intéressées par ce que vous avez à offrir.

    Google Ads est probablement le dispositif de publicité le plus impressionnant jamais créé. Il gère un grand nombre de recherches effectuées par les internautes en permanence et offre ensuite aux entrepreneurs une chance intéressante de transformer un grand nombre de ces personnes en prospects et en clients.

    De nombreuses organisations sont découragées par le coût de la publicité sur Google Ads, en particulier si elles ne connaissent pas encore le fonctionnement de ce système. Néanmoins, si vous faites preuve de perspicacité dans votre méthodologie de promotion sur Internet, les compensations de Google Ads peuvent être colossales.

    Obtenir des résultats plus rapidement que le référencement

    L’optimisation des moteurs de recherche est à ce jour le fondement des sites Web les plus visités. Les articles et les pages que vous voyez en première page ne sont pas simplement rédigés avec des mots clés étudiés ; ils se trouvent également sur des sites qui ont accumulé d’innombrables backlinks depuis un certain temps (qui restent le principal élément de positionnement des pages).

    Il peut s’écouler un long moment avant que vous ne voyiez l’une de vos propres pages dans la première situation souhaitée pour un terme de recherche à mots clés expansifs. Quelques organisations ne la verront jamais.

    Créez une conscience de la marque

    Lorsque les gens entendent « Google Ads », ils pensent généralement à générer du trafic par le biais d’annonces payantes sur les pages de résultats des outils de recherche sur Internet. Cependant, les promotions de Google sont plus adaptables que cela. Elles peuvent également constituer un outil incroyable pour développer la notoriété d’une marque, en soutenant votre image, votre caractère, votre notoriété, etc., qui sont autant d’éléments importants pour établir la confiance de vos visiteurs. Plus vous refaites ces choses de manière fiable, plus votre image devient puissante et plus vous gagnez la confiance de vos visiteurs. En outre, la confiance est la chose qui vous procurera finalement des achats et des clients fidèles.

    Grâce à l’organisation de la recherche de publicités, même si les clients potentiels ne cliquent pas, ils voient votre image, votre slogan, ce que vous offrez, et tout ce que vous utilisez pour mettre en valeur votre duplicata et vos augmentations. En outre, grâce à l’organisation de l’affichage des annonces, vous pouvez même vous concentrer sur l’attention portée à la marque en décidant de montrer votre annonce à un plus grand nombre de personnes. Ces deux méthodologies permettent aux publicitaires d’augmenter le nombre d’abonnés de base de leur entreprise et, par conséquent, de renforcer son image.

    Acquérir plus de changements

    Au moment où Google choisit les promotions qui seront vues par les internautes, il tient compte de l’expérience de la page de présentation après le clic.

    Les réseaux de promotion qui ne se concentrent pas sur l’expérience des pages de présentation vous permettront de guider les internautes vers n’importe quelle page. Il s’agira généralement d’une page d’accueil, d’une page « à propos » – et cela épuisera rapidement votre plan de dépenses puisque les visiteurs préféreront ne pas chercher ce que vous leur avez garanti dans votre publicité.

    Pourtant, pour essayer de faire voir vos annonces sur l’organisation de Google, vous aurez besoin d’une page de destination post-clic exceptionnellement puissante derrière elles. En outre, lorsque vous construisez une page d’accueil post-clic profondément puissante, vous augmentez les dépenses publicitaires grâce à deux éléments spécifiques : la correspondance du message et le plan centré.

    Conclusion

    On constate régulièrement que Google Ads aide les entreprises à atteindre leurs clients cibles, à générer du trafic vers la page d’accueil et, finalement, à augmenter les ventes. Cette plateforme publicitaire peut soutenir votre entreprise, quels que soient sa taille, son budget ou ses objectifs publicitaires. Et ce qu’il y a de mieux avec Google Ads, c’est que vous avez la possibilité de contrôler et de surveiller le budget publicitaire et les performances de vos campagnes.

  • Mythes et idées fausses sur le référencement

    Mythes et idées fausses sur le référencement

    La plupart des mythes sont inoffensifs. Un chewing-gum met sept ans à être digéré. L’eau d’une rivière ne revient jamais. La foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit. Malheureusement, on ne peut pas en dire autant de la plupart des mythes liés au référencement. La plupart d’entre eux sont les pires, qui vous conduisent à gaspiller du temps précieux, de l’argent et des ressources sur des choses qui n’amélioreront jamais le référencement. Voyons quelques-uns des mythes et idées fausses les plus célèbres en matière de référencement ;

    Le référencement est une arnaque

    De nombreux propriétaires d’entreprises qui n’ont aucune connaissance ou idée sur le référencement sont approchés par des sociétés de marketing qui leur promettent des classements supérieurs sur les moteurs de recherche comme Google. Les propriétaires d’entreprises paient une somme d’argent considérable en espérant que leur site Web sera classé parmi les premiers résultats de recherche de Google en quelques jours. Mais cela ne va pas se passer comme ça. Le référencement n’est pas une technique à court terme. Vous ne pouvez pas garantir que les résultats seront atteints en si peu de temps. Cela peut prendre des mois, voire une année.

    Les gens essaient donc d’obtenir des résultats en quelques jours et lorsqu’ils n’y parviennent pas, ils pensent que c’est une arnaque. Et ils ne s’arrêtent pas là, ils partagent leur opinion avec beaucoup d’autres personnes et cela devient une idée fausse très répandue. Il est donc très important d’informer correctement votre client sur le processus et les délais, sans pour autant lui faire de promesses excessives. La plupart des sociétés de marketing ignorent cette partie et ne pensent qu’à présenter au client et à l’amener à bord.

    Le référencement est une opération ponctuelle

    Oui, le référencement n’est pas quelque chose dont vous devez vous occuper 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Selon ahrefs, c’est comme aller à la gym. C’est normal de manquer une séance d’entraînement de temps en temps. Mais si vous restez continuellement à la maison à manger de la malbouffe, les choses commencent rapidement à s’effondrer.

    Il y a tellement de choses que vous devez faire en permanence pour maintenir vos efforts de référencement, comme la création de liens, la mise à jour du contenu existant sur votre site Web et la correction des erreurs d’exploration. Si vous pensez que tout votre travail est terminé juste après la mise en place initiale du référencement et que vous le négligez, vos classements vont bientôt décliner, ce qui entraînera une baisse du trafic de recherche organique. Cela peut se produire pour de nombreuses raisons, comme le fait que des concurrents vous dépassent, que vous perdez des liens retour et que le contenu de votre site Web est obsolète.

    Les résultats apparaissent du jour au lendemain

    Les gens pensent que le référencement donne des résultats du jour au lendemain. Oui, c’est vrai pour de nombreuses techniques de marketing numérique comme le PPC et la publicité sur les médias sociaux. Mais ce n’est pas le cas pour le référencement. Le référencement prend des mois et parfois même jusqu’à un an pour obtenir des résultats mesurables. Il y a de nombreuses raisons à cela, comme la concurrence et le processus d’accumulation. Par conséquent, si vous attendez des résultats rapides, vous ne pourrez qu’être déçu. Vous devez être patient jusqu’à ce que les résultats soient atteints.

    Un bon site Web = un bon référencement

    Une autre idée fausse courante sur le référencement est qu’il ne concerne que le site Web. Oui, votre site web en est une partie importante. Vous devez vous assurer d’avoir un site Web optimisé avec des balises de titre riches en mots clés, des balises méta, du contenu et d’autres caractéristiques de référencement, adapté aux mobiles, une vitesse de chargement élevée, etc. Votre site Web doit être correctement structuré et convivial. Mais ce n’est pas tout. Il y a d’autres choses en dehors de votre site web que vous devez faire pour obtenir des résultats positifs en matière de référencement.

    La création de liens est l’une des principales activités de référencement hors site qui aura un impact positif sur votre classement dans les moteurs de recherche. Les soumissions aux annuaires, les signaux sociaux, les citations locales, le référencement local sont quelques-unes des autres activités hors site qui ont un impact sur le référencement.

    La recherche de mots-clés n’est pas importante

    Beaucoup de gens disent qu’il suffit d’ajouter des mots-clés pertinents à votre site Web et qu’il n’est pas nécessaire d’effectuer une recherche de mots-clés. Il s’agit d’une idée fausse. Ce n’est pas parce qu’un certain mot-clé est pertinent pour votre entreprise, le produit ou le service que vous offrez, qu’il est possible de se classer en utilisant ce mot-clé. Vous avez besoin de données pour sélectionner un mot-clé. C’est pourquoi la recherche de mots-clés est importante. Pour être précis, c’est le fondement d’une stratégie de référencement solide. Si vous sélectionnez un mot clé avec une très forte concurrence ou un très faible volume de recherche, vos chances d’être classé dans les moteurs de recherche sont assez faibles. Vous devez effectuer une recherche complète de mots-clés avant de sélectionner des mots-clés pour votre site Web.

    Plus vous utilisez votre mot-clé, mieux il se classera.

    Il s’agit d’une autre idée fausse très courante sur le référencement. Les gens essaient d’ajouter autant de mots-clés que possible à leurs pages web en espérant que cela apportera de meilleurs résultats de référencement. Mais peu de gens savent que cela aura un impact négatif sur votre classement. C’est ce qu’on appelle le bourrage de mots-clés et Google le considère comme une technique de référencement clandestine. Votre site Web peut même être pénalisé par Google pour cette raison. Par conséquent, veillez à ne pas ajouter inutilement des mots-clés à votre contenu.

    Le référencement consiste à acheter des liens

    Il s’agit d’une idée fausse très dangereuse en matière de référencement. Les gens pensent que si vous achetez un grand nombre de liens retour vers votre site Web, celui-ci sera rapidement classé en tête des moteurs de recherche. Il existe de nombreuses sources qui vous promettent des backlinks en masse. Mais vous n’avez que peu ou pas de contrôle sur l’emplacement des backlinks. Ce n’est pas une technique de référencement recommandée et c’est juste une façon de tromper ou d’induire en erreur Google et les autres moteurs de recherche. Mais peu de gens savent que les directives pour les webmasters de Google recommandent fortement de ne pas faire cela. Votre site sera pénalisé si vous vous faites prendre et une telle pénalité détruira votre classement dans Google.

    La balise titre et la méta-description n’ont pas d’importance

    Votre balise titre et votre méta-description sont les deux principaux éléments qui sont vus par votre public dans les résultats de recherche. L’un des mythes les plus courants en matière de référencement est qu’ils n’ont pas d’impact sur le référencement et que vous n’avez donc pas besoin de les optimiser. Ces deux éléments font partie des principaux éléments qui influencent votre classement dans les moteurs de recherche.

    Google identifie le mot-clé à classer, la pertinence du contenu principalement à l’aide de la balise meta qui comprend la balise titre et la méta-description.Si vous n’optimisez pas ces éléments, Google peut ne pas savoir quel mot-clé classer. De plus, le seul objectif du référencement n’est pas le classement dans les moteurs de recherche, mais les visiteurs organiques de votre site Web. Votre public peut ne pas savoir si votre page est pertinente par rapport à sa requête de recherche, si vous n’avez pas optimisé la balise méta.

    Au final

    Il y a beaucoup d’idées fausses qui circulent sur le référencement. Il est en constante évolution et rester en phase avec ces changements peut être un véritable défi. J’espère qu’après avoir lu cet article, vous avez bien compris ces mythes et idées fausses et que vous ferez attention la prochaine fois que vous les rencontrerez. Si vous avez besoin d’aide avec votre stratégie de référencement et le classement de votre site Web dans les premiers rangs de Google, notre équipe à DigiFix est plus qu’heureuse de vous aider.

  • L’importance du classement des résultats de recherche

    L’importance du classement des résultats de recherche

    Un site web bien classé contribue de manière significative à la notoriété de la marque et à l’augmentation du trafic organique. Quel que soit le type de contenu, de produits ou de services proposés par votre site Web, le trafic organique sera toujours bénéfique à la croissance de votre entreprise et l’aidera à atteindre ses objectifs.

    Un classement élevé dans les résultats de recherche de Google est l’un des principaux moteurs du trafic organique. Mais qu’est-ce que cela signifie ? Lisez ce qui suit pour essayer de comprendre la sphère en constante évolution des classements Google, du trafic organique, de la création de liens retour, des domaines de référence et des métadonnées.

    Qu’est-ce que le classement Google, et comment est-il déterminé ?

    Lorsqu’un utilisateur recherche un mot clé ou une requête en rapport avec votre site Web, le classement Google correspond à la position dans laquelle votre site Web sera répertorié pour ce terme de recherche particulier. La première page d’un résultat de recherche Google contient les 10 premiers sites Web jugés pertinents par Google pour ce terme de recherche spécifique. Un classement en première position signifie que votre site est classé en tête de ces résultats. La raison de ce classement peut toutefois varier.

    En fin de compte, Google souhaite offrir la meilleure expérience utilisateur possible à ceux qui utilisent sa plateforme pour effectuer des recherches. Par conséquent, Google donne la priorité aux sites qu’il considère comme ayant une expérience utilisateur positive et pertinente. Plusieurs autres facteurs, allant des mots-clés à l’optimisation du contenu en passant par la vitesse des pages, jouent un rôle dans le processus de classement de Google. Pour améliorer le classement de votre site Web, vous devez tenir compte de tous ces éléments.

    Conséquences d’un mauvais classement

    Un classement inférieur à la première page des résultats de recherche peut avoir un impact négatif sur le trafic de votre site Web et, en fin de compte, sur les conversions. Il est bien connu que les utilisateurs n’ont pas tendance à naviguer au-delà de la première page des résultats de recherche, mais dans quelle mesure le taux de clics diminue-t-il ? Des recherches ont montré que le site le mieux classé dans les résultats de recherche a un taux de clics moyen de 28,1 %. Ensuite, les sites classés en deuxième et troisième position ont un taux de clics de 15 % et 11 % respectivement. Le dixième ou dernier résultat de la première page chute radicalement et ne présente qu’un taux de clics de 2,5 %.

    Compte tenu de ce pourcentage décroissant, du potentiel de trafic organique et du taux de clics au-delà de la première page, vous souhaitez améliorer votre classement en vous rapprochant le plus possible des dix premiers résultats afin d’augmenter les chances que de nouveaux utilisateurs trouvent votre site Web et votre marque.

    Comment améliorer le classement

    S’il n’existe pas de solution miracle pour propulser votre site Web en première position, il existe plusieurs possibilités d’optimisation qui peuvent influencer l’algorithme de Google et améliorer le classement de votre site.

    • Contenu optimisé
      Tout d’abord, assurez-vous que le texte de votre page, les articles de votre blog, les titres de vos pages, les méta-descriptions, les URL, etc. sont optimisés pour les mots clés pour lesquels vous souhaitez être classé. Optimisez votre contenu pour qu’il soit pertinent et améliorez l’expérience de l’utilisateur. Évitez d’inclure trop de mots clés, car cette méthode de référencement clandestin risque de faire baisser votre classement.
    • Longueur du titre de la page et de la méta-description
      Même un titre de page et une méta-description optimisés doivent respecter leur limite de caractères respective. Le maintien du nombre de caractères dans la limite recommandée est tout aussi important que les mots et le format que vous avez utilisés.
    • Backlinks et domaines de référence
      Les backlinks sont un facteur de classement important pour tous les moteurs de recherche, ce qui rend les domaines de référence essentiels pour votre classement. Les domaines de référence sont les sites Web qui incluent un lien vers votre site Web sur le leur. Plus il y a de sites Web qui renvoient à votre site, mieux c’est. La réalisation d’une analyse des liens retour de vos concurrents vous donnera un aperçu de leurs profils de liens retour et du nombre de domaines de référence, ce qui vous fournira des cibles appropriées pour vos activités de création de liens.
    • Optimiser la vitesse des pages
      L’optimisation de la vitesse des pages est un facteur important de l’expérience utilisateur. Plus le chargement de votre site est long, que ce soit sur un ordinateur de bureau ou sur un téléphone portable, moins l’utilisateur est susceptible de rester sur votre page, ce qui laisse peu de possibilités de conversion.
    • Activités de relations publiques numériques
      Les activités de relations publiques numériques, telles que les placements de contenu et les partenariats avec des marques, vous permettent de toucher un public plus large et d’accroître la notoriété de votre marque. Les activités de relations publiques contribuent également à vos domaines de référence si vous négociez l’inclusion d’un lien retour. En établissant des liens avec des marques et des partenaires pertinents ayant une autorité de domaine suffisamment élevée, vous transmettrez cette même autorité à votre site, ce qui contribuera à votre succès en matière de classement.

    Un site est classé en 1ère page : c’est quoi la suite ?

    Bien qu’il existe plus de 200 facteurs de classement différents que vous pouvez rechercher pour améliorer la position de votre site Web, une fois que vous avez atteint la première position de classement, il n’y a aucune garantie que vous y restiez. Optimisez constamment votre site, car des facteurs tels que les mises à jour des algorithmes de Google, les activités des concurrents et l’intention des utilisateurs changent, autant de facteurs qui auront un impact sur vos niveaux de classement. Essayez d’optimiser votre site avant tout impact significatif pour aider à stabiliser et à maintenir votre position. En plus de l’optimisation et de l’identification de nouvelles opportunités de mots-clés, les activités de création de liens permettent de renforcer votre autorité et de poursuivre le flux de trafic organique vers votre site.

    Dans l’ensemble, l’amélioration de votre classement peut être un processus continu qui nécessite de la patience et des compétences. Toutefois, avec le temps, vous en récolterez les fruits. Si vous n’êtes pas familier avec Google et le territoire du référencement, envisagez d’engager un spécialiste pour vous aider dans ces domaines.

  • Améliorer votre taux de clics organiques (CTR)

    Améliorer votre taux de clics organiques (CTR)

    Nombreux sont ceux qui pensent que le référencement consiste à être découvert par les internautes sur les moteurs de recherche. C’est pourquoi ils consacrent tout leur temps et leurs efforts à l’optimisation de leur site Web à l’aide de mots clés, dans le but d’obtenir un meilleur classement dans les résultats des moteurs de recherche. Mais qu’en est-il si je vous dis que le fait de figurer en première ou deuxième position dans les résultats de recherche ne vous aidera pas à atteindre vos objectifs. Cela ne vous garantira pas des visiteurs ou des conversions. La chose la plus importante que vous devez faire est de comprendre ce qui convertit les chercheurs en lecteurs et finalement en conversions en améliorant le taux de clics organiques (CTR) de votre site Web. Se concentrer uniquement sur les classements Google ne vous aidera pas à améliorer votre CTR organique. Mais si vous vous concentrez sur l’amélioration de votre CTR organique, cela vous aidera certainement à améliorer votre classement dans Google. Dans cet article, nous allons partager certaines des principales méthodes permettant d’améliorer votre taux de clics organiques.

    Utilisez des mots-clés à longue portée

    Les mots-clés de longue traîne sont l’un des principaux moyens que vous pouvez utiliser pour améliorer votre CTR organique. Les mots-clés de longue traîne sont très spécifiques et très ciblés. Les volumes de recherche de ces mots-clés sont comparativement plus faibles, ce qui réduit automatiquement le niveau de concurrence. Lorsqu’un utilisateur tombe sur un résultat de recherche très descriptif et très lié à la requête de recherche, il est plus susceptible de cliquer sur l’URL.

    Lorsque vous recherchez des mots-clés à longue traîne, essayez d’utiliser des détails spécifiques de votre marché de niche. Par exemple, si vous êtes une entreprise qui offre des services de marketing numérique, essayez d’utiliser des mots clés tels que entreprise de marketing numérique à Melbourne, entreprise de marketing numérique pour les jeunes entreprises, entreprises de marketing numérique primées, entreprises de marketing numérique pour les petites entreprises, etc. Lorsque vous utilisez ces types de mots clés, en particulier dans les endroits où ils sont visibles pour les utilisateurs des moteurs de recherche, comme la balise titre et la méta-description, ils seront convaincus que votre site Web offre une solution à leur problème.

    Rédigez des balises de titre et des méta-descriptions convaincantes

    La balise titre et la méta-description sont les éléments visibles sur la page de résultats du moteur de recherche. Votre balise titre doit pouvoir donner une idée générale du sujet de la page. Vous pouvez utiliser des mots-clés très spécifiques à longue traîne dans la balise titre. La balise titre est la première chose que voit un chercheur dans un moteur de recherche et elle doit pouvoir inciter les gens à cliquer sur l’URL.

    La méta-description doit donner une description du contenu de la page. Les internautes doivent avoir le sentiment que votre site Web répondra à leurs problèmes lorsqu’ils lisent la méta-description. Il est important de répondre aux questions les plus courantes et les plus importantes de votre public cible, de la rendre très pertinente et spécifique et d’utiliser un langage puissant et convaincant dans la rédaction de la méta-description.

    Mettez en œuvre des données structurées

    Les données structurées vous permettent d’afficher les détails importants de votre activité avant même que les internautes ne visitent votre site Web. Vous pouvez marquer les détails importants concernant votre entreprise sur le site Web, tels que l’adresse, les coordonnées, les heures d’ouverture et de fermeture, la gamme de prix, les récompenses, les critiques et les évaluations, etc. et ces informations seront visibles sur la page de résultats du moteur de recherche. Ces informations seront visibles sur la page de résultats du moteur de recherche. Cela donne une idée claire de ce qu’est votre entreprise, des produits et services que vous proposez, des avantages que vos clients obtiennent et de bien d’autres choses encore, simplement en consultant les résultats de la recherche.

    Utilisez des URL optimisées

    L’URL de votre site Web est l’un des principaux éléments qui apparaissent sur la page de résultats du moteur de recherche et un élément qui a un impact majeur sur votre CTR organique. Une méthode pour y parvenir consiste à rendre l’URL aussi descriptive que possible. Essayez d’ajouter les mots-clés que vous avez sélectionnés à l’URL de manière significative. Faites en sorte que quiconque voit votre URL puisse facilement se faire une idée du contenu de votre page Web. Cependant, il est important de garder à l’esprit que votre URL ne doit pas être trop longue. Les gens aiment voir des URL propres, faciles à lire et à comprendre. Une URL très longue est plus difficile à lire et à comprendre pour les utilisateurs, ce qui entraîne des problèmes de convivialité et, en fin de compte, une baisse du CTR.

    05. Proposez un contenu localisé

    Saviez-vous que plus de 65 % du trafic mondial des sites Web est enregistré à partir d’appareils mobiles ? Il est donc important que votre contenu réponde aux besoins des utilisateurs mobiles. La localisation de la plupart des appareils mobiles est activée, ce qui permet à Google et à d’autres moteurs de recherche de leur fournir des solutions plus locales et géospécifiques. Une façon de localiser votre contenu consiste à inclure la localisation dans la balise titre, la méta-description, l’URL et le contenu. Ainsi, vous pouvez cibler les clients à forte intention qui recherchent activement la solution que vous avez à offrir. Vous pouvez également inscrire votre entreprise sur Google My Business et optimiser votre compte. Cela permet à votre site Web d’apparaître aux côtés du reste des concurrents lors des recherches locales.

    Créez des articles avec des images

    Il est courant d’utiliser des images dans vos pages web, dans des articles web. Mais saviez-vous que la présence d’images sur votre site Web peut avoir un impact positif sur votre CTR ? La plupart des gens passent aussi par le contenu visuel lorsqu’ils recherchent du contenu. Le nombre de pages vues par jour enregistrées à partir de Google images est supérieur à 1 milliard ! Si vous n’utilisez pas correctement les images, vous passez à côté d’un très large public. Cependant, il ne suffit pas d’ajouter des images à votre site Web et à vos articles. Vous devez les optimiser pour Google. Parmi les principaux moyens d’y parvenir, citons l’écriture de noms de fichiers clairs et spécifiques, la rédaction de balises alt et l’inclusion de mots-clés dans celles-ci, ainsi que la compression des images afin de réduire la taille de stockage tout en maintenant une qualité élevée. Vous pouvez même aller plus loin et créer vos propres images et les mettre en filigrane. Oui, il est beaucoup plus facile de télécharger des images de stock. Mais elles sont aussi très courantes et tout le monde peut y avoir accès, tout comme vous. Le fait de voir des images uniques et intéressantes incite les gens à cliquer sur l’image, ce qui améliore votre CTR organique.

    Optimisez la vitesse du site

    À première vue, vous ne voyez peut-être pas la vitesse de chargement du site comme un facteur qui affecte directement votre CTR organique. Oui, même si votre site n’est pas rapide, les internautes peuvent cliquer sur votre URL. Mais il est certain qu’ils rebondiront rapidement, ce qui aura un impact négatif sur votre CTR organique. Il existe de nombreux outils que vous pouvez utiliser pour mesurer la vitesse de chargement de votre site Web, comme Google PageSpeed, Pingdom, PageSpeed Insights et GTmetrix. Si votre site Web prend plus de 3 secondes à charger, effectuez un audit du site Web, identifiez les raisons de ce temps de chargement élevé et rectifiez-les.

    Utilisez l’aperçu Yoast (dans WordPress)

    Si vous êtes un utilisateur de WordPress, Yoast est l’un des meilleurs outils de référencement que vous pouvez utiliser pour améliorer votre CTR organique. Avant de publier la page de votre site Web ou votre article, il vous permet de prévisualiser votre extrait tel qu’il apparaît sur les SERP. Il est très important de regarder les choses du point de vue du client. En outre, Yoast SEO donne des recommandations sur la façon dont vous pouvez améliorer votre balise titre, la description, l’URL et le contenu et vous pouvez faire les changements en conséquence.

    Identifiez les différents CTR de votre site Web

    Il est très important de savoir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, afin de pouvoir apporter les changements nécessaires à votre site Web. Google Analytics est l’une des meilleures plateformes, facilement utilisable, pour obtenir ces informations. Ici, sous Search Console, vous pouvez facilement accéder à toutes les informations telles que les clics, les impressions, le CTR, la position moyenne sur la SERP, le taux de rebond et les conversions. Vous pouvez vérifier ces données pour des pages de destination individuelles. Vous pouvez facilement identifier ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas et apporter les changements nécessaires pour améliorer les pages Web.

    Soyez créatif avec votre balise titre

    La balise de titre étant le principal élément que les chercheurs de Google voient, il est essentiel d’avoir une balise de titre qui incite les gens à cliquer. L’ajout d’une composante émotionnelle telle que l’amour, la colère, l’anticipation et la confiance peut entraîner une augmentation spectaculaire du taux de clics. Il a également été prouvé que l’ajout de chiffres dans la balise titre peut accroître l’intérêt des gens et les inciter à cliquer. L’utilisation de mots clés tels que « secret », « spécial », « premium » et « prouvé » peut également augmenter considérablement le CTR organique.

    Le CTR organique est un facteur déterminant de la réussite de votre plan de marketing numérique. Nous avons présenté dans cet article un certain nombre de moyens d’augmenter votre CTR organique. La plupart d’entre elles sont très faciles à comprendre et à mettre en œuvre.